lundi 21 mai 2012

Attendre une fusée, c’est comme s’impatienter sur le résultat d’un examen

Compte à rebours identique. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english below ] – Attendre le lancement d’une fusée, c’est comme s’impatienter sur le résultat d’un examen. On tourne en rond, on trépigne d’impatience, on se ronge les ongles, on essaie de s’occuper autrement, mais rien à faire. L’esprit est trop focalisé sur cet événement, le décollage, de sorte qu’on se fige. Sur la pelouse de presse proche du VAB, le compte à rebours est bien visible sur les grosses consoles des navettes d’autrefois, même si notre fusée Falcon est à l’autre bout de notre vue, bien loin en arrière. On fait comme si elle décollait devant nous. Ça fait durer le plaisir.
A l’intérieur du centre de presse, les hôtes sont très disponibles pour répondre à nos questions. Mais en ce moment, je n’ai guère envie de les interpeller. Cela me stresse. Pas vous, comme dans l’attente du train ?

Just for us. - Photo : rke
Wait on a rocket launch, it’s like expect a train
Wiat on a rocket launch, it’s like expect on a impatient result of a school inspection. We walk around the roud, we pawing of excitement, we are tormented nails, we try to look otherwise, but nothing to do.  Our spirit is too much focused on this event, the takeoff, so that we are locker.
On the lawn near the VAB, the countdown is clearly visible on the big desks of a past shuttle flight, even if our Falcon rocket is at the other end of our sight, far behind. We pretend as if it took off (Falcon) in front of us. It makes the pleasure last.
Inside the media center, guests are very responsive to our questions. But right now, I did not want to ask them questions. It stresses me out. Not you, like as in waiting a train ou a bus ?

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