vendredi 22 novembre 2013

Kennedy : notre petit pas sur le site de tir, son grand pas sous la fusée

Kennedy sur le pas de tir le 16 novembre 1963 sour les moteurs d'une Saturn 1 ou 1B sur l'aire de lacement 34 ou 37.  Nous Ă©tions pas loin. Photo : White House

Les prĂ©cisions de CapcomESPACE sur la visite de Kennedy
De gauche Ă  droite, le Dr. Robert C. Seamans, Jr,  le sĂ©nateur George Smathers, le prĂ©sident Kennedy, James E. Webb, administrateur de la NASA, Dr. Wernher Von Braun (cachĂ©), le Dr. Hugh L. Dryden, administrateur adjoint de la NASA et le gĂ©nĂ©ral Chester V. Clifton, l'aide militaire du prĂ©sident.
16 novembre 1963. Le président Kennedy est au centre spatial de Cap Canaveral. C' est sa troisième visite depuis son élection (février et septembre 1962). Le président arrive par avion à 10 heure du matin, locale. Il est accueillit par Webb, Dryden, Seamans, Debus de la NASA et le général Davis, directeur du Cape. C'est J Webb qui le guide durant sa tournée de près de 2 heures. Le Pt passe devant les pad du boulevard des missiles. La visite devait initialement durer plus de 2h 30, le président devant s'arrêter au LC19 pour une présentation avec Alan Shepard et visiter le bâtiment d'assemblage, le centre de contrôle et le silo de tir des missiles Minuteman. Des contraintes de temps ont annulé cette partie de la visite.
La visite se poursuit au LC37. Devant le blockhaus l'attendent les astronautes Cooper et Grisson pour un exposé sur le programme Gemini et dans le blockhaus Mueller et von Braun pour un discours de présentation du Saturn 1. A 11h, le Pt est sous le pad où se dresse le SA 5. Von Braun montre au président une maquette du Saturn 1 et le vrai lanceur. La visite se termine avec un survol en hélicoptère du LC 40-41 des Titan 3 et du LC 39 MILA en construction avec le Dr Debus. A 11h 30 le Pt assiste à un lancement d' un missile Polaris depuis le sous-marin USS Andrew Jackson au large de la Floride.
La "une" du Florida Today du
16 novembre 2013
50 ans après la visite de Kennedy,
Sylvain BĂ©lair presque au mĂŞme
endroit sur le pas de tir. - photo : rke
[ Cape Canaveral, November 22th, 2013 © rke, english below] –  Depuis plusieurs jours, la presse remĂ©more l’assassinat de John F.Kennedy survenu il y a cinquante ans exactement. Un Ă©vĂ©nement dont je ne me souviens pas puisque j’avais 7 ans Ă  l’Ă©poque. NĂ©anmoins, je reste admiratif de cette personnalitĂ© qui a dĂ©clenchĂ© l’assaut Ă  la conquĂŞte de la Lune. Et lorsque j’ai vu cette photo de la Maison-Blanche parue dans Florida Today de samedi dernier, j’ai un moment cru que le prĂ©sident amĂ©ricain Ă©tait ressuscitĂ©. Au premier coup d’Ĺ“il, on croirait presque la photo prise de nos jours, tellement elle reflète le neuf. Je veux dire par lĂ , le haut de l’image avec des installations toutes fraĂ®ches. On reconnaĂ®t bien Kennedy et les ingĂ©nieurs qui l’entourent n’ont guère changĂ© si ce n’est leur costume moins uniformisĂ© Ă  notre Ă©poque. Et les montures de lunettes 2013 sont revenues Ă  la mode des annĂ©es soixante.

Le « DĂ©fi Kennedy » de l’espace
Cela fait donc une sacrĂ©e impression d’avoir foulĂ© le mĂŞme pas de tir que Kennedy il y a cinquante ans jour pour jour ce samedi 16 novembre. Et je ne suis pas le seul Ă  ĂŞtre ainsi bĂ©at devant cet Ă©vĂ©nement, puisque mon collègue, le directeur gĂ©nĂ©ral du CosmodĂ´me de Laval (QuĂ©bec), Sylvain BĂ©lair foulait ce sol tout comme son accompagnatrice Marie-Michèle Limoges.
Idem pour moi, 50 ans après.
- Photo : Marie-Michèle Limoges
D’ailleurs, Syvain BĂ©lair donne une confĂ©rence ce vendredi 22 novembre Ă  19h30 au MusĂ©e Nature-sciences de l’UniversitĂ© de Sherbrook (Est de MontrĂ©al) sur le thème : « Le dĂ©fi Kennedy ». Quelles sont les vĂ©ritables raisons pour lesquelles le prĂ©sident amĂ©ricain Kennedy a dĂ©cidĂ© d’envoyer des hommes sur la Lune ? Est-ce en rĂ©ponse au vol dans l’espace de Youri Gagarine ou Ă  l’Ă©chec militaire amĂ©ricain dans la Baie des Cochons Ă  Cuba ? RĂ©ponse ce soir…
De toute façon, tout est histoire de politique, mĂŞme la technique, pas vrai ? - (Clin d'oeil Ă  Hermann Duer)

Kennedy:  our small step on the launch site, his big step under the rocket
Je suis devant la nouvelle entrée du KSC Visitor Center. - Photo by Jérôme Hirth (July 2013)
Sylvain Bélair and Marie-Michèle Limoges
dans le hall d'assemblage de la capsule Orion
le 16 novembre 2013.
- Photo : rke
Past several days, the press remembering the assassination of the President John F. Kennedy there exactly fifty years . An event which I don’t remember because I was 7 years old at that time. Nevertheless, I still admire by this personality which set off the technology assault to conquer the Moon. And when I saw this picture of the White House appeared in Florida Today last Saturday, I have believed that the U.S. President brought back to life. At first glance, you'd almost photo taken today, so it reflects the new age. I mean by that, the top of the image with all fresh installations. We well recognized Kennedy and engineers surrounding have changed little except their dress uniform least in our age. And eyeglass frames 2013 are back in fashion sixties.

The «  Kennedy Challenge »  of space
So it's a mighty feeling of having walked the same roocket-pad than Kennedy there fifty years to the day on Saturday, November 16. And I 'm not the only reporter to be so blissful of this event, as my colleague, the General Director of CosmodĂ´me (Quebec ), Sylvain BĂ©lair as his collegue Marie-Michele Limoges. Moreover, Syvain BĂ©lair gives a meeting on this Friday, November 22 at 19:30 at the Natural Science Museum of the University of Sherbrook (Montreal East) on the theme : « The Kennedy challenge ». What are the real reasons why the U.S. President Kennedy decided to send a man ont the Moon before at the end of sixties years ? Is this in response to space flight of Yuri Gagarin or U.S. military failure in the Bay of Pigs in Cuba?

Anyway, everything is political, same with technology. Right ?- (Glance to Hermann Duer)

mercredi 20 novembre 2013

Atlantis rayonne d’Ă©motion

Atlantis : on peut presque la toucher - Photo : rke
L'entrée de la nouvelle partie du musée.
- Photo : rke
Comme dans la navette.
- Photo : rke
[ Cape Canaveral, November 20th, 2013 © rke, english below ] –  Revoir Atlantis quasiment une annĂ©e après l’avoir vue entrer dans son hangar (cliquez ici), m’a presque donnĂ© la chair de poule. Le Kennedy Space Center (KSC) a en effet ornĂ© l’engin non seulement de dĂ©cors somptueux qui rendent l’ambiance spatiale, mais aussi de toute une panoplie de maquettes quasi rĂ©elles qui mènent les visiteurs Ă  se faufiler dans la Station spatiale internationale (ISS), Ă  franchir une partie d’escaliers de la tour de lancement, ou, de se procurer les sensations de descente dans l’atmosphère grâce Ă  un toboggan. Bref, Le visiteur est conduit progressivement a suivre des Ă©tages en colimaçon qui l’amène dans deux vastes salles oĂą sont projetĂ©s des images sur tout aux alentours, lesquels dĂ©bouchent avec une parfaite reconstitution du cosmos, de la courbure de la terre et de la navette Atlantis qui apparaĂ®t en apothĂ©ose devant nous, la vraie. InclinĂ©e sur son socle, on peut l’admirer dans tous les sens, presque la toucher. Atlantis, qui a volĂ© 33 fois dans l’espace (220 jours), rayonne d’Ă©motion

Les autres photos : cliquez ici

Atlantis radiates of emotion
Touch ! Almost... - Photo : rke
Under the booster.
- Photo : rke
Meet again Atlantis one year after seeing into its shed (click here) almost gave
In the ISS. - Photo : rke
me the creeps.The Kennedy Space Center (KSC), Visitor Center, has indeed adorned the shuttle not only sumptuous sets that make the space environment, but also a wide range of almost real models that lead visitors to sneak into the International Space Station (ISS), stairs to cross a part of the launch tower or to get the feeling of descent into the atmosphere like to go on a slide.

So, the visitor is gradually led to follow the spirale staircase  that leads to two large rooms where images are projected on all around, which open with a perfect reconstruction of the cosmos, the curvature of the earth and where the shuttle Atlantis appears before us in triumph. The true shuttle. Tilted on its base, Atlantis can be admired in all directions. We can almost touching. The shuttle, which flew 33 times in space (220 days), radiates of emotion.
Under the tiles. - Photo : rke

mardi 19 novembre 2013

De sa Floride bien aimée, un décollage dédié à Jacques Tiziou

Le décollage photographié par
Julian Leek
Dans le Florida Today du
19 novembre 2013
[ Cape Canaveral, November 19th, 2013 © rke, english below ]   A chaque lancement auquel nous sommes conviĂ©s au Centre de presse du Kennedy Space Center (KSC), je ne puis m’empĂŞcher d’avoir une pensĂ©e Ă©mue pour notre collègue et ami français Jacques Tiziou. Son nom est en effet gravĂ© sur un panneau des « chroniqueurs historiques » au-dessus du bureau de livraison des photos. J’ai eu l’occasion de rencontrer en fin mars 2013 ce cĂ©lèbre journaliste et chroniqueur spatial notamment pour la presse romande dans les annĂ©es folles de la conquĂŞte spatiale). Comme il habite Ă  Washington, je lui dĂ©die cette news du lancement (et la photo d’Atlas de mon collègue Julian Leek), en espĂ©rant pouvoir un jour l’inviter sur place Ă  Cap Canaveral, euh…, non Merritt Island, ou dans sa Floride bien aimĂ©e. Finalement, par rapport Ă  Mars, ce n’est pas si loin… Washington (41'000 fois moins).


A dedicated takeoff for Jacques Tiziou of his loved Florida
The chroniclers with Jacques Tiziou name
- Photo : rke
Reporters at work.
- Photo : rke
At each launch which we are nominated to the Kennedy Space Center (KSC) News Center (near the VAB), I can’t prevent others from messing of me a touched thought to our colleague and French friend Jacques Tiziou. His name is embossed
of the historical chroniclers above « delivery office pictures ».  So, in late March 2013, I had the opportunity to meet this famous space writer for the Swiss frech region « Romandie » during the crazy years of the conquest of space).

Since he lives in Washington, I dedicate this post-blog launch (and the Atlas photo of my colleague Julian Leek), hoping to one day invite him at Cape Canaveral, euhh…, no, Merritt Island, or in his loved Florida. Finally, it’s not so far away... Washington. It’s 41’000 fold less far as Mars.


lundi 18 novembre 2013

La fusée décolle et mes photos sont floues : la faute aux dauphins

Le dauphin est net, lui ! - Photo : rke
[ Cape Canaveral, November 18th, 2013 © rke, english below ] –  Assis au bord de la lagune de la NASA Causeway sur l’US Air Force Base, je poireaute. Mon gros Canon 1D X avec un objectif 300 mm 5,6 vise la fusĂ©e au loin. Nous sommes parmi les plus proches d’Atlas Ă  environ 5 km Ă  vol d’oiseau. Des dauphins viennent montrer le bout de leur aile histoire qu’on les shoot avec la fusĂ©e. Il fait lourd, très lourd. Un de ces temps orageux oĂą l’on se sent moite du bas en haut du corps. Le soleil frappe la nuque et nos appareils. On suffoquerait presque. Mais voilĂ  que les cumulus s’amènent sur le pas de tir et sur nos tĂŞtes comme si Dame mĂ©tĂ©o voulait nous enquiquiner. Pas un souffle de vent. La fusĂ©e va dĂ©coller c’est sĂ»r. A trois secondes du dĂ©part, je m’Ă©nerve encore sur ces rĂ©glages de mon appareil qui doivent me faire rĂ©ussir les photos. Je n’ai pas de trĂ©pied comme les autres, juste une mono-pied. Cela va-t-il faire l’affaire ?  Il est 1h28 locale et la fusĂ©e commence Ă  s’Ă©lever. Les cliquetis du dĂ©clenchement de mon appareil s’entendent comme une mitraillette de gang de Chicago, lesquels gĂŞnent mon entourage. M’en fiche. Je continue. Mais j’ai de la peine Ă  tenir ma visĂ©e au centre de la fusĂ©e, faisant trop confiance au zoom automatique. A peine trente secondes de shoot (584 photos) et voilĂ  qu’Atlas file dans les nuages. Le bruit du lancement nous reviens seulement. Atlas est bientĂ´t sur orbite, mais mes photos sont floues... la faute aux dauphins qui m’ont troublĂ©.

The others photos : click here

Atlas take off and my pictures are blurred : the fault of the dolphins
DĂ©collage, lundi 18 novembre Ă  1h28. - Photo : rke
C'est le Jour J.  - Photo : rke
Photo : rke
Sitting at the edge of the lagoon from the NASA Causeway on the U.S. Air Force Base, I can’t wait any more.My big Canon 1D X Camera with a 300mm/5.6 lens target the rocket. We are among the closest Atlas approximately 3 miles directly to launch pad. dolphins show their wing to be photographed with the rocket.

It’s an heavy weather, very hot, may be 80 degrees F. One of those stormy days when it feels moist from top to bottom of the body. The sun claps my neck and our equipment. But now the cumulus lead on the launch pad and on us, too, as if Lady weather would annoy us. No breath of wind away. The rocket will take off, sure. Three seconds before the start, I'm still angry about these settings on my camera that I need to pass the pictures. Pffff… I don’t have a tripod like my otherscollegues, but just a mono-pod. That will it do the job ? It’s 1:28 local and rocket begins to move. The rattling of the trigger of my camera be construed as a submachine Chicago gang, which hinder my surroundings. I don’t care. I continue. But I find it hard to keep my target in the center of the rocket , making overconfident automatic zoom. Just thirty seconds of shoot (584 photos) and now Atlas fly in the clouds. Launch noise just back. Atlas is soon into orbit, but my pictures are blurry ... the fault of the dolphins that have troubled me.