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mercredi 30 mai 2012

Une maquette de la navette Explorer quitte la Floride pour le Texas

Photo : Julian Leek
[ Come back of (de retour de) Cape Canaveral, May 30th, 2012, © (rke), english below ] – La réplique de la navette spatiale, de son nom Explorer mais qui n’a jamais volé dans l’espace, a quitté Cap Canaveral. Elle a été transportée jeudi 24 mai dernier du VAB où elle a été rafraîchie, sur des barges de la Banana River pour rejoindre le port de Cap Canaveral. Ensuite, elle a pris le bateau pour se diriger, via le Golfe du Mexique, à Houston au Texas. Là, elle y sera entreposée au musée du Johnson Space Center pour le plaisir des visiteurs qui, enfin auront une navette à voir bien à eux.
Car, pour la petite histoire, le centre spatial de Houston s’était mis sur les rangs pour acquérir la vraie navette (Atlantis) en juillet dernier lorsque celle-ci est revenue pour la dernière fois de mission dans l’espace. Hélas, Houston a eu un problème. La NASA du coin n’a en effet pas pu obtenir la vraie navette, mais une réplique bien reconstitue. C’est déjà ça de gagnée. Atlantis, elle, reste à Cape Canaveral pour remplacer Explorer. Ah, compliqués ces Américains !

Restored, the shuttle replica Explorer leaves Florida to the Texas
Ready to go ! - Photo : rke
Near the VAB. - Photo : rke
The replica of the Space Shuttle Explorer that never flew in space, left Cape Canaveral and was taken last Thursday, May 24 the VAB (where it has been refreshed) on barges from the Banana River to the port of Cape Canaveral. The spacecraft replica took the boat to move through the Gulf of Mexico in Houston, Texas. There it will be stored in the museum's of NASA Johnson Space Center to the delight of visitors who will finally see a shuttle of their own.
Know that the JSC was interested to acquire the real shuttle (Atlantis) last July when that big shuttle came back to itslast mission in space. But Houston had a problem. NASA's corner has indeed been unable to obtain the really shuttle, but a good replica rebuilds, so Explorer. It's something ofwon. Atlantis remains in Cape Canaveral to replace Explorer. Ah, Americans are really complex(ed) ! 

samedi 26 mai 2012

Twist et embrassade avec l’ISS


Le salut des astronautes de Dragon. - Photo : NASA.TV/SpaceX
[ Cape Canaveral, May 26th, 2012, © (rke), english below ] – Juste avant son accostage à 12h02  ce vendredi 25 mai (18h02, heure suisse), Dragon a twisté devant la Station spatiale internationale    (ISS). C’est le bras robotique canadien Canadarm2 qui s’est occupé de serrer sa danseuse (la capsule) en l’empoignant par les hanches. Puis il a enfin accroché à la station, ce qui a permis ce samedi matin à 5h53 (11h53 CH) aux astronautes d’ouvrir le SAS pour y faire une inspection.
Un beau cadeau pour le KSC qui s’apprête à fêter son cinquantenaire, alors que la presse du coin (Le Florida Today de ce jour) titre : « SpaceX chérie de la NASA après le parcage de Dragon à l’ISS ». Un bec, smac !

Le Florida Today
26 mai 2012
Beau cadeau pour les 50 ans du KSC.
- Photo : rke
Twist and kissing with the ISS
Just before docking at 12:02 a.m. this Friday, May 25 (6:02 p.m. Swiss time), Dragon has twisted to the International Space Station (ISS). The Canadian robotic arm « Canadarm2 has handled shook its partner (the capsule) by grabbing it by the hips. Then the arm has finally hung up at the station. And this Saturday morning at 5:53 (11:53 CH) astronauts were able to open the airlock to conduct an inspection into (!) Dragon.
A lovely gift for the KSC who is about to celebrate its fiftieth anniversary,while the local press (The Florida Today that day) says : « SpaceX, NASA cheer after Dragon capsule parks at ISS ». A kiss, smac !

vendredi 25 mai 2012

HISTORIQUE : des privés s’approprient enfin l’espace

Photo : NASA/SpaceX
La salle de contrôle de
SpaceX.
Photo : SpaceX
Dragon Berthed to Space Station.
L'accostage à la Station spatiale
 internationale ISS.
 - Photo : NASA.TV
[ Cape Canaveral, May 25th, 2012, © (rke), english below ] – Un employé du KSC se demandait l’autre jour, peu avant le lancement de Dragon, qu’est-ce qui pouvait bien nous intéresser à venir voir décoller une si « banale » fusée ? « Cela n’a rien d’extraordinaire »,  a-t-il affirmé. Oui, c’est vrai. Techniquement, ce n’est pas si révolutionnaire. Faire accoster un engin sur la station spatiale ISS, les Européens l’ont déjà fait avec l’ESA (ATV). La nouveauté, c’est que ce sont les privés qui s’y mettent aussi. Autrement dit, SpaceX devient la première organisation financée par elle-même à réussir ce coup. Et il faut le faire. Toute entreprise ne s’improvise pas transporteur spatial. C’est pourquoi on peut considérer la prouesse technique de SpaceX comme historique. C’est comme l’aventure de l’aéropostale dans les années vingt. Sans ces héros-là des airs, nous ne volerions pas dans les cieux comme nous le faisons aujourd’hui.
Les Américains commencent enfin à se rendre compte de leur dépendance à la Russie pour envoyer des humains sur orbite avec les fusées Soyouz. 

L'événement ne passe pas inaperçu ici
L’événement SpaceX ne passe pas inaperçu en Floride. L’Américain moyen commence à prendre conscience de l’importance du leadership US, qu’ils aimeraient bien retrouver.
Par ce coup de maître astronautique, SpaceX ouvre donc concrètement la voie au tourisme spatial. Bientôt, il suffira d’avoir un porte-monnaie bien garni pour se rendre là-haut. Bon, je m’y mets, je vais jouer à la loterie.

HISTORY : private ownership finally the space
Recently, just before the launch of Dragon, an employee at KSC was wondering what we could well see interest coming off such a « trite » rocket.  « There is nothing wonderful », he said. Yes, it's true. Technically, that’s not so revolutionary. A spacecraft to dock on the ISSthe Europeans have done with ESA (ATV). The novelty is that it’s a private compagny go at it, too. In other words, SpaceX became the first organization funded by itself succeed this challenge. And it must be done. Any business can not be improvised space transporter. Any compagny can not be improvised shuttle transporter.Therefore we can consider taht technical prowess of SpaceX as historic.It's like the adventure of airmail in the twenties. Without these heroes then the air, we would not steal in heaven as we do today.

Does it lack the Dragon capsule ?
No, the KSC cleaned his rockets on
tarmac for its 50th anniversary
in early July. - Photo : rke

SpaceX actually opens up the way to space tourism
Americans are finally starting to realize their dependence on Russia for sending humans into orbit with Soyuz rockets. The SpaceX event  is not going unseen in Florida. The average American is beginning to realize the importance of U.S. leadership, they would like to find.
By this master gamble, SpaceX actually opens up the way to space tourism. Soon, it will enough to have a well stocked-wallet to get up above our heads. Well, I'll start, I'll play the lottery.

- NASA images of the Day : click here


jeudi 24 mai 2012

Retour sur la Lune : les robots miniers à l'assaut !


Les étudiants colombiens aussi là ! - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 24th, 2012, © (rke), english below ] – Petit saut dans le futur. Nous sommes en 2040, enfin un peu plus. Les Terriens ont reconquis la Lune et y ont installé une base avec des robots qui en extraient des minerais. Le sol de notre satellite naturel est ferme mais aussi tendre et contient de véritables richesses. Oxygène (42 %) et silicium (20 %) y sont présents en quantités très importantes, de même que de l’aluminium, du fer, du chrome, du nickel et du titane. Mais ce qu’il y a aussi abondamment, c’est de l’hélium 3 (3He), une denrée plutôt rare sur la Terre et utilisée comme combustible pour alimenter les réacteurs à fusion. On pourrait donc en extraire pour une exploitation industrielle et puis aussi pomper de l’eau sous son sol, ou extraire de l’oxygène dans les roches. Enfin, de quoi exploiter tout ça pour quand nous en aurons beaucoup besoin (ISRU).
Des étudiants de l'Inde et du
Bengladesh. - Photo : rke
En trax sur la Lune :
- photo : rke
Et on revient dans le présent pour se rendre compte que ce vaste projet n’est pas si utopique qu’il n’y paraît puisque se déroule en ce moment (21 au 26 mai) au KSC de la NASA, la troisième édition annuelle des robots lunaires miniers. Vingt équipes issues des universités étrangères (la plupart de l’Inde) y participent, mais pas de Suisse, ni de France. Il y a donc en tout 58 teams. Le but de tout ça, c’est d’encourager l’innovation de l’extraction lunaire en vue de ces desseins futurs. Mais n’allez surtout pas dire à tous ces jeunes qu’ils sont fous. Ils y croient tous, eux, comme moi, au retour sur la Lune. Sauf que je ne suis plus (si) jeune.

Photo : rke
Come back on the Moon : 2012, the third Annual Lunabotics Mining Competition 

Small jump to the future. We are  the 2040s, euh… rather a little more. Earthlings have regained the moon and established a base with robots who extract minerals.The basement of our natural satellite is strong but limp, too, and contains real wealth. Oxygen (42%) and silicon (20%) are present in very large quantities, as well as aluminum, iron, chromium, nickel and titanium. But there are also plenty, this is helium 3 (3He), a commodity rather rare on Earth and used as fuel for fusion reactors « energy fusion ». It could therefore be extracted for industrial exploitation, and then also pump water in its soil, or extract oxygen in rocks. Finally, what use all this for when we have much need (ISRU).
Lunar base : but when ?
- Photo : NASA
And we come back in the present to realize that this huge project is not so as utopian as it. Because it’s happening now (May 21 to 26) at KSC, NASA, the Third Annual Lunabotics Mining Competition. Twenty teams from universities abroad (mostly from India) are involved, but not from Switzerland or France. There is thus all in all teams 58.The purpose of all this is to encourage innovation of lunar mining for these future designs. But don’t tell all these young people they are crazy. They believe and they want - like me - to return to the Moon. Except that I am not (so) young any more.


- More photos : click here

Dragon en route to ISS


Florida Today du 23 mai
USA Today : May 23th
[ Cape Canaveral, May 24th, 2012, © (rke), english following ] – « Is Dragon en route to ISS ? », c’est le titre que le Floriday Today du 22 mai, le jour du lancement. Oui, elle est bien en route vers la Station spatiale internationale (ISS) la capsule vide de SpaceX. Ce que je veux dire par là, c’est que le franglais est aussi valable en sens inverse, c’est du « frenglish ». Les termes « en route » ou « rendez-vous » ou bien d’autres sont souvent usités dans la littérature américaine. Seulement, voilà, ils ont plus d’allure. C’est quand même plus joli de dire, « Dragon en route to ISS » en anglais que « Dragon a un meet avec l’ISS » en français. Pauvre insecte.

Florida Today du 22 mai

Dragon has a "mite" in its rendez-vous

« Is Dragon en route to ISS ? » is the title published by Floriday Today on May 22th, the day of Falcon 9 launch. Of course, the rocket is well on its way to the International Space Station (ISS) with the Dragon capsule empty. But what I mean, it’s the « franglais », in other words french and english mixed is also use in a reverse sense. The terms « en route » or « rendez-vous » or  often customary in American literature. But it’s more elegant to say : « Dragon has a rendez-vous with ISS » in english that « Dragon a un meet avec l’ISS » in french. In that case, « meet » is like a « mite », the insect. In french, we pronounce the « i », like « e » in english. 

mercredi 23 mai 2012

Le patron de la NASA foule le tarmac du Kennedy Space Center


Charles Bolden, directeur de la NASA. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 23th, 2012, © (rke), english following ] – A peine une heure après le décollage de Dragon, le big-boss de la NASA, Charles Bolden, nous a rendu une visite surprise sur le tarmac du centre spatial, tout proche du VAB. Il en a profité pour faire son speach et a évidemment félicité tout ce monde qui a contribué au succès de la mission. Et de rappeler qu’il y aura encore des moments difficiles à passer, au sein du grand club spatial, pour retrouver la vigueur d’antan, nous a-t-il fait comprendre aux dizaines de journalistes et photographes spécialisés venus l’écouter… et, clic-clac, l’immortaliser. Pour la bonne cause.

Photo : rke
NASA’s big-boss walks on the Moo…
euh, no, on KSC Press Center !
Photo : rke
Approximatly one hour after the takeoff Dragon, the big boss of NASA, Charles Bolden, has made ​​a surprise visit on the tarmac of the KSC Press Center, near the VAB. He took the opportunity to make his speach and evidently congratulated all those people who contributed to the success of this mission.  And remember that there will still be times difficult to pass, in the big club space, to find the force of old (US Space Programm), he made ​​usunderstand the dozens of journalists and photographers who came to listen ... and, clic-clac in a camera, immortalize. For a good cause.

mardi 22 mai 2012

Le décollage vu du VAB : Dragon crache ses flammes et illumine l’espace


"Irradiate" the country. - Photo : rke

[ Cape Canaveral, May 22th, 2012, © (rke), english below ] – Quoi de mieux que de voir le lancement d’une fusée sur le fameux VAB (Vehicule Assembly Building) a 160 m de hauteur ? Pour y parvenir, nous sommes amenés en bus, malgré que le bâtiment soit à une centaine de mètres du centre de presse. Des mordus (et mordues) de la photo comme moi pénétrons dans cet antre en pleine nuit. Le VAB est vidé de ses fusées, la poussière s’est incrustée sur les poutres métalliques, mais l’air y est normalement respirable.
Dans le VAB : l'approche vers les
ascenceurs. - Photo :rke
Le sommet du VAB vu de l'intérieur.
C'est là-haut que nous étions.
- Photo : rke
Une vingtaine de personnes se tassent dans un premier ascenseur qui nous mène au 34ème étage, puis l’endroit rétrécit et nous embarquons dans un autre ascenseur plus exigu jusqu'au 40ème. On se croirait dans l’une de ces cages qui mènent les mineurs au turbin, sauf que ce n’est pas au fond du trou, mais au bout du building qu’on se balade et qu’on nous demande de nous installer loin du bord. De là, la fusée pointe son nez blanc dans tout l’horizon où l’on distingue toutes les autres tours de lancement illuminées. C’est le moment de régler nos engins et de suivre un autre engin qui au fil de son vol illumine la contrée comme une torche géante qui éclaire une caverne. Falcon 9 a décollé à l’heure pile ce mardi 22 mai à 3h44 (9h44 heure suisse), là voilà déjà confondue aux étoiles. Une de plus au firmament.


On the flat roof view of the VAB :
Dragon spits its flames and blaze the country
What better way to see the launch onthe top of the famous VAB (Vehicle Assembly Building) at 160 meters high ? To get there, we was transported by bus, although the building is a hundred meters from the press center. Many professionnals photographers and fans as I penetrate into this den at night. The VAB was emptied of its rockets, the dustis embedded on the metal beams but the air is breathing normally. About twenty people settle into the first elevator that goes up us to the 34th floor. Then, the place becomes more narrow and we take place into an other elevateur wich brings up to the 40h fllor.
Photo : rke
Photo : rke
We would imagine to be like inside one of these cages wich lead the minors the theirs job. Except at this moment, it’s not for going in a hole but at the top of the building. On this flat roof of the VAB, the escort-girl of NASA (not a pin-up, but a serious woman controller) leads us near a barrier site. Obviously, by security, the place is good far from the edge of the building.
From there, the rocket point its white nose in all the horizon where we perceive all other floodlit towers of launch. It's time to set our cameras and follow another vehicle that through out its flight "blaze" the country as a giant torch that illuminates a cave. 
Falcon 9 took off exactly at the scheduled time on Tuesday, May 22 at 3:44 (9:44 Swiss time), and, far away, the rocket is already confused with stars. One more in the firmament.

The video : by rke

lundi 21 mai 2012

Attendre une fusée, c’est comme s’impatienter sur le résultat d’un examen

Compte à rebours identique. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english below ] – Attendre le lancement d’une fusée, c’est comme s’impatienter sur le résultat d’un examen. On tourne en rond, on trépigne d’impatience, on se ronge les ongles, on essaie de s’occuper autrement, mais rien à faire. L’esprit est trop focalisé sur cet événement, le décollage, de sorte qu’on se fige. Sur la pelouse de presse proche du VAB, le compte à rebours est bien visible sur les grosses consoles des navettes d’autrefois, même si notre fusée Falcon est à l’autre bout de notre vue, bien loin en arrière. On fait comme si elle décollait devant nous. Ça fait durer le plaisir.
A l’intérieur du centre de presse, les hôtes sont très disponibles pour répondre à nos questions. Mais en ce moment, je n’ai guère envie de les interpeller. Cela me stresse. Pas vous, comme dans l’attente du train ?

Just for us. - Photo : rke
Wait on a rocket launch, it’s like expect a train
Wiat on a rocket launch, it’s like expect on a impatient result of a school inspection. We walk around the roud, we pawing of excitement, we are tormented nails, we try to look otherwise, but nothing to do.  Our spirit is too much focused on this event, the takeoff, so that we are locker.
On the lawn near the VAB, the countdown is clearly visible on the big desks of a past shuttle flight, even if our Falcon rocket is at the other end of our sight, far behind. We pretend as if it took off (Falcon) in front of us. It makes the pleasure last.
Inside the media center, guests are very responsive to our questions. But right now, I did not want to ask them questions. It stresses me out. Not you, like as in waiting a train ou a bus ?

La navette renaît de ses cendres

La "une" du Florida Today
le 18 mai
Une maquette toute neuve. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english following ] – Mes pensées, en cette seconde veille de lancement vont particulièrement à Claude Nicollier, Christophe Keckeis, Hermann Dürr et Jörg Sekler à qui j’envoie cette image prise vers le VAB. Il s’agit d’une maquette de la navette spatiale qui doit s’en aller ces prochains jours au musée du JSC à Houston.

The second life of Shuttle
My best thoughts, in this second day before the launch go particularly to Claude Nicollier, Christophe Keckeis, Hermann Dürr and Jörg Sekler to whom I send this image taken towards the VAB. It’s about a model of the Space Shuttle which has to go away these next days to the JSC Museum in Houston.

Air Force vues

Photo : Google Maps
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english below ] – Certains d’entre vous, chers lecteurs de mon blog, me demandent d’où on est installé pour observer le lancement. C’est bel et bien proche de la base la base aérienne militaire de Cap Canaveral Air Force Station (voir plan). On y est amené spécialement en bus du centre de presse jusque sur le long de la Banana River, sur la NASA Causeway. De là on a une vue très dégagée et nette de la base de lancement. Un décollage qui doit avoir lieu dans quelques heures 3h44 (9h44 heure suisse). Nouvelle nuit blanche en perspective…


A new white night... - Photo : rke
Air Force views
Some of you, dear readers of my blog, ask me where is exactly located the best viewing launch site. It’s really brought by bus from the press center on to along the Banana River on the NASA Causeway based near the Cape Canaveral Air Force Station (see map). From there it was a very clear view oflaunch base. A lift-off must take place within a few hours 3:44 (9:44 Swiss time). Another sleepless night ahead ...

dimanche 20 mai 2012

Valve capricieuse


C'est le moteur numéro 5 (qui en compte 9) qui a causé des soucis.
- Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 20th, 2012, © (rke), english below ] – Neuf ! C’est le nombre de moteurs que compte le premier étage de la fusée Falcon 9 pour s’élancer. De type « Merlin », ces propulseurs sont alimentés par ce qu’on appelle un propergol cryogénique (oxygène liquide à -183 degrés C.) LOX et le RP-1 du Kérosène raffiné. « Nous avions un compte à rebours normal jusqu'à une demi-seconde avant le lancement, quand le système de contrôle des moteurs a détecté une pression élevée dans la chambre du moteur numéro 5 », a déclaré la directrice générale de l'entreprise américaine SpaceX, Gwynne Shotwell. Du coup, les ingénieurs de cette société privée se sont mis au turbin pour repérer l’avarie et ils ont découvert une valve défectueuse. Le temps de réparer ce couac, pas grave, mais important, une tentative de lancement devrait être entreprise ce mardi à 03H44 (9h44 heure suisse) ou ce mercredi à 03H22 (9H22). Je compte déjà les secondes !

Dragon still waits...
- Photo : Julian Leek
Whimsical valve
Nine ! This is the number of engines that include the first stage of the Falcon 9 rocket to lift-off. Sort of « Merlin » engines, these thrusters are powered by a cryogenic propellant (liquid oxygen at -183 degrees C.) LOX and RP-1 Kerosene refined. « We had a normal countdown to half a second before launch, when the engine control system detected an elevated pressure in the engine room number five », said the CEO of U.S. company SpaceX, Gwynne Shotwell. 
So, the engineers of this privately company put themselves in the job to locate the damage and found a faulty valve. Just a few time to repair this blunder, not serious, but important, an attempt of launch should be begun on Tuesday 3:44 am or Wednesday at 3:22 am. My countdown began.

samedi 19 mai 2012

Pschiiit : moteurs coupés, Falcon 9 ne s’envole pas


Photo : Julian Leek
[ Cape Canaveral, May 19th, 2012, © (rke), english below ] – Chuuute ! Me voilà dressé comme un « i », le long de la Banana River, sur la NASA Causeway. Un point de vue accessible en bus sur la base aérienne militaire de Cap Canaveral Air Force Station. A environ six kilomètres à vol d’oiseau, se dresse en face de nous la fusée Falcon 9 tout de blanc vêtue. Et contrairement aux autres engins spatiaux, celui-ci n’a pas de tour qui l’enlace. Falcon est juste agrippée à un simple bras vertical, raison pour laquelle on la distingue nettement dans cette nuit.
Premières flammes.
- Photo : rke
3 secondes avant l'envol.
- Photo : rke
Un photographe à l'affût.
- Photo : rke
Motus et bouche cousue. Il ne reste qu’un quart d’heure avant le décollage. On ne dit pas mot qui pourrait déconcentrer notre attention sur les réglages nécessaires en vue d’un pointage optimal pour être sûr de viser juste et faire mouche vers un pas de tir sans moustiques. Une légère brise tiède nous frôle le corps, épouse nos formes et ravigote l’esprit. Cinq secondes. Mon œil droit pointe la fusée, l’autre surveille les réglages de mon appareil photo Canon (1D Mark IV, 28-300), mes doigts pianotent les molettes et ma cervelle cogite mes pensées. Il ne faut pas la louper. Soudain, une flamme rouge s’échappe de la robe de la fusée, illumine sa structure. Ça y est elle part ! Non… Pschiiit. Tout redevient comme avant. Elle ne décolle pas. Et voilà que quelques secondes un bruit de craquement parvient à notre ouïe. On dirait qu’elle repart. Mais non, ce n’est que le déplacement du son. La fusée a bien craché ses flammes, mais elle ne s’est pas élevée d’un poil.
Un problème de moteur dont je vous reparlerai.

Pschiiit : engines stopped, Falcon 9 does not fly
Presque !- Photo : rke
Chuuute!  I’m standing like an "i" along the Banana River on the NASA Causeway. A viewpoint accessible by bus on the  Cape Canaveral Air Force Station. About four miles as the bird-flies, stands in front of us the Falcon 9 rocket dressed all in white. And unlike other spacecraft, it has no tower that embraces it. Falcon is just clung to a simple vertical arm, a reason for which we see it sharply in that night.
Mum's the word. There remains only fifteen minutes prior to takeoff. We do not say anything which could decentralize our attention on the necessary regulations with the aim of an optimal checking to be sure to aim just and to score towards a shooting range without mosquitoes. A slight warm breeze brushes our body, wed our forms and invigorates the spirit. Five seconds. My right eye tip the rocket, the other one control the monitors settings on my Canon camera (1D Mark IV, 28-300), My fingers strum thumb wheels and knobs cogitates my brain. Don’t miss it. Suddenly, a red flame escapes from the dress of the rocket and illuminates its structure. Well, it’s take off ! No ... Pschiiit. Everything returns as before. It doesn’t take off. And then a few seconds a cracking sound reaches our ears. But, we look like its a tke off again. Nos, i’ts only the movement of sound. An engine problem which I will talk. 

L’attente du lancement la tête encore dans la Lune


[ Cape Canaveral, May 19th, 2012, © (rke), english below ] – Etonnant. Ça grouille de monde au centre de presse. Oh, ce n’est pas l’effervescence d’un lancement d’une navette habitée, mais, tout de même, je suis étonné que je ne sois pas le seul à m’intéresser à cet engin. On croirait revivre un palpitant lancement habité, sauf, que, cette fois, rien dans la cabine !
J'attends !
- Photo : Glen Paul
www.sciro.au
A 3h35, à un peu plus d’une heure du lancement, la nuit est blanche de manque de sommeil, ma peau est moite, ma tête encore dans la Lune. Après un petit « som », j’ai du mal à attendre l’heure « H ». Enfin plutôt du mal à me réveiller. On nous appelle pour prendre le bus en contrebas du centre, au pied du bâtiment d’assemblage des fusées (aussi vide). Une centaine de personnes avec les habitués écrivains spatiaux et des VIP. On va devoir aller sur le site de la Causeway, sur la Banana River. Ah, oui, c’est vrai que, dans cette nuit ocre la vue y est imprenable… (suivra : pschiiiitt)

The waiting on the launch, the head on the Moon
Surprising. It’s swarming with people to the press center. Oh, it is not the excitement like a shuttle launch with crew, but I'm surprised that I'm not the only one interested for this rocket. We would believe revive a manned launch an exciting, except that now, nobody is in the cabin !
Un lézard nous rend visite...
Y en aura-t-il un dans la fusée ?
- Photo : rke
At 3:35, a little over an hour of launch, my wight my night is white like my lack of sleep. my skin was clammy and my head still in the Moon. After a small "sleepy," I can hardly wait time « T ». Finally, rather hard to wake up. We are called to take the bus down against the center, at the foot of the Vehicule Assembly building, the famous home of rockets, but also empty). 

One hundred people with the regulars and VIP space writers. We'll have to go to the website of the  Causeway on the Banana River. Ah, yes, it’s really that in this ocher night the view is magnificent… (following : pschiiiitt !)

vendredi 18 mai 2012

Un lancement sous haute tension


Gwynne Shotwell.
Photo : rke

Alan Lindenmoyer
Nasa’s Manager
Commercial
 Crew & Cargo
Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 18th, 2012, © (rke), english following ] – A un jour du lancement de Dragon, la presse régionale (enfin supra-régionale) ne manque pas de faire sa « une », comme le montre le Florida Today de ce vendredi 18 mai. Lors de la conférence de presse d’ouverture, au centre spatial, Elon Musk, le fondateur de SpaceX avait l’air quelque peu crispé, ce qui ne l’a pas empêché d’être modéré et d’avoir le sourire. Tout comme Gwynne Shotwell, directrice générale de la société. « On va se ronger les ongles entre le moment du lancement et celui de l'amarrage 75 heures après », a-t-elle précisé.
La fusée et sa capsule (vide) doivent en effet atteindre la Station spatiale internationale (ISS) pour s’y arrimer. C’est là toute la difficulté de cette mission sous haute tension psychologique.

A launch under high stress
Photo : NASA TV
Another day before launch, the regional press (well supra-regional) does not fail to do its "first page", as shown The Florida Today this Friday, May 18th.  At the opening press conference in Kennedy Sapce Center (Press Site), Elon Musk, the founder of SpaceX  seemed a little tense, which does not prevent him to be moderate and have a smile. Like Gwynne Shotwell, CEO of the company. « We’ll nail biting  between launch and docking of the 75 hours after », she said. The rocket and its capsule (empty) must indeed reach the International Space Station (ISS) to dock it. There is the difficulty of this mission under high psychological tension.

Photos of press conference : click here

The video of pre launch conference by NASA

SpaceX sert la vis pour les journalistes étrangers

La carte indispensable pour
voir s'envoler Dragon !
[ Cape Canaveral, May 18th, 2012, © (rke), english following ] – Décidément, c’est toujours aussi coriace de pénétrer dans les coulisses de la NASA et les antres des fusées. Même si la société privée SpaceX, propriétaire de la fusée, n’accepte pas de journalistes étrangers pour visiter ses installations (question de sécurité), la NASA m’accueille quand même sur son site, au Centre de presse, au coeur de l’événement aux premières loges, même pour le lancement. C’est déjà ça de gagné. Et comme de coutume, il faut toujours deux badges (de couleur verte) pour définir que nous sommes bien des étrangers. Et en plus, on doit se faire escorter. Cela veut dire qu’on vient nous chercher avec le « taxi » du centre spatial. Au moins, on est privilégié.

SpaceX refuses foreign journalists to its facilities
Really, it's always tough to go behind the scenes of NASA and the caves of the rockets. Although the private company SpaceX, owner of the rocket, does not accept foreign journalists to visit its facilities (safety issue), NASA welcomes me still on his site, the press center in the heart of the event first-hand, even for the launch. This is already something gained. And as usual, always two badges (green) to define that we are… strangers. And besides, we must be escorted. This means that picks us up with "Taxi" Space Center. At least, it’s preferred.

Le ciel se dégage pour Dragon

Au loin, Cap Canaveral. Dragon attend son décollage.
- Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 17th, 2012, © (rke), english following ] – Malgré le temps orageux de ce jeudi 17 mai,  le ciel s’éclaircit pour le lancement de la capsule privée Dragon, de Space-X, samedi matin à 4h55 (10h55 heure suisse). Un horizon pâlot bleu limpide se pointe ce vendredi matin laissant présager un décollage impeccable. Ce lancement de la fusée Falcon 9 qui aurait dû déjà avoir lieu en janvier dernier a déjà été reporté quatre fois. Prudents et méticuleux, les ingénieurs ont préféré remettre ça pour assurer le coup de l’arrimage à la Station spatiale internationale (ISS). La cabine cônique-tronquée au bout de la fusée est… vide ! Le prix de la place pour de futurs vols privés n’est pas encore défini. Mais ça viendra. Je vais jouer à la loterie, cette fois. Promis.

The sky cleared for Dragon
After a stormy weather this Thursday, May 17, the sky cleared for the launch of the private Dragon spacecraft capsule of Space-X, Saturday morning at 4:55. A pale blue ski azure color emerges this Friday morning suggesting a great takeoff. The launch of the Falcon 9 rocket, which should have already take place in January has already been postponed four times. Cautious and meticulous, the engineers decided to up date that flight to assure a perfect docking with the International Space Station (ISS). The cab-truncated cone at the top of the rocket is ... empty! The price for a seat for a future private flights is not yet defined. But it will come. I'll play the lottery this time. Sure.