ABOUT

dimanche 20 juillet 2014

Les 45 ans d’Apollo 11 à Washington : pas de discours officiel, du monde, mais deux grands reporters à l’affût

A l'intérieur du musée de l'air et de l'espar de Washington. Photo : rke
C'est la cabine Apollo de Skylab 4.
- Photo : Jacques Tiziou
C'est haut. - Photo : rke
[Washington, July 20th, 2014, 21h56, 21 juillet 03h56 heure suisse (rke) ]  - Alors que la NASA célèbre au Kennedy Sapce Center (KSC) ce 21 juillet 2014 à 10h (heure locale) le 45ème anniversaire de l’atterrissage des deux premiers hommes sur la  Lune, j’ai décidé de célébrer cet événement au coeur de la NASA même, à Washington. Un coup de chance, puisque, après le lancement d’Antares ce dimanche 13 juillet 2014, j’ai pu rester dans la capitale américaine pour commémorer dignement, à ma façon, Apollo 11. Dignement, c’est le cas de le dire, puisque j’ai eu l’occasion de visiter le Musée national de l’Aire et de l’espace de Washington avec Jacques Tiziou. Ingénieur aéronautique, journalistique aéronautique et spatial et grand reporter pour les médias de toutes les métropoles françaises a couvert toutes les missions spatiales habitées américaines, depuis Mercury, Gémini, Apollo, Skylab, Shuttle, etc. Cela fait bien des années tout ça. Agé 75 ans, ce Français devenu Américain à force de passion pour l’espace a côtoyé quasiment tous les astronautes de l’épopée spatiale américaine. Bref, je ne vous le présente plus (lire ma news ici), tellement il en vu et revu, du monde.
Bref, le Smithsonian’s National Air and Space Museum a été pris d’assaut par les touristes ce dimanche 20 juillet 2014. L’entrée est gratuite, comme pour tous les autres musées de la capitale. La fouille à l’entrée est sommaire. On passe dans le portail classique à celui d’un aéroport, sauf, que là peu de choses sonnent, en cas de métal. Ma ceinture avec une boucle en acier, n’a rien fait sonner. Pas de discours officiel ce dimanche au musée, mais plein de monde, dont beaucoup de curieux massés autour de la cabine Apollo 11 (le module de commande CM), écouter les explications d’un orateur du coin. « Je venais ici pendant la construction du muesé pour voir son directeur Michael Collins, pilote d’Apollo 11 qui génialement a réussi à construire ce musée dans les temps pour moins cher que prévu », se souvient un Jacques Tiziou très, très ému. Voir ma vidéo : cliquez ici

 - Les autres photos : click here

La vidéo : cliquez sur l'image

45th Anniversary of the first Moon landing : 
no official speech, many people, but two main space-reporters on the lookout
Jacques Tiziou. - Photo : rke
Le LEM. - Photo : rke
While the famous NASA Kennedy Space Center (KSC) this July 21, 2014 at 10am (local time) honors the Historic First Moon Landing, I decided to celebrate this event in the heart of NASA, in Washington. A fluke, since after the launch of Antares this Sunday, July 13, 2014, I was able to stayto stay in the U.S. capital to commemorate worthily, in my own way, Apollo 11. Worthily, I can to say because I had the opportunity to visit the Smithsonian’s National Air and Space Museum in Washington with Jacques Tiziou (75 years old). Aeronautical engineer, aerospace journalist and media reporter for all French cities he has covered all U.S. manned space missions, from Mercury, Gemini, Apollo, Skylab, Shuttle, and others. It's been a long time already. This French became American after bravery and passion for space program has rubbed almost all U.S. astronauts space epic. Well, I describe him (click here).
Briefly, the Smithsonian's National Air and Space Museum was mobbed by tourists this Sunday, July 20, 2014. The museum entrance is free, like all other museums in Washington. And the control-way like an airport, was rather easy. I was able to spend with my metal buckle belt. No official speech Sunday at the museum, but a lot of people, including many curious gathered around the Apollo 11 cabin (the control module CM), listen to explanations of a speaker. « I came here during the construction of to see its director Michael Collins, Apollo 11 pilot, who brilliantly managed to build the museum in time for less than expected », recalls Jacques Tiziou, very, very touched. - My video : click here

View from the 1rst floor. - Photo : rke







samedi 19 juillet 2014

Relax Max : après la Pennsylvanie puis un Canada loupé, cap sur Potomac

Mon hôtel, tout au fond, au milieu. - Photos : rke
[Washington, July 19th, 2014, (rke) ]  - Salut la Suisse. Eh, oui je suis encore aux USA. Sauf que j’ai dû un peu changer mon itinéraire. Mardi 15 juillet dernier, j’ai bien pris la route pour Montréal depuis Wallops Island, mais, au bout de 400 miles (600 km), je me suis aperçu que je n’aurais jamais eu le temps de continuer mon chemin encore deux fois plus loin. D’autant plus que j’aurais dû rebrousser chemin, ne pouvant pas laisser ma voiture au Canada. Du coup, je suis resté stationné en Pennsylvanie deux jours et j’en ai profité, conscience professionnelle oblige, pour avancer mon boulot pour www.swissengineering-rts.ch 
Puis, je suis revenu sur mes pas et j’ai foncé au Nord ouest de Washington, plus précisément à Potomac, dans le comté de Montgomery, petite ville, mini, mini pour ici, de 44'822 âmes. J’ai ainsi planté mes quartiers à l’hôtel Bolger Conference Center, un centre de séminaires et de conférences. Endroit de relaxation et de travail le plus chouette que j’ai trouvé aux USA. Il y en a un aussi à New York, le Dolce Palisades. Si jamais cela vous intéresse, allez-y pour 100 francs suisses la nuit ! En ce moment.


Relax Max : after the Pennsylvania, then a missed Canada, cap on Potomac
But.... Where is the restaurant ? - Photo : rke
Hi guys ! Well, I‘m still in the USA. Except that I had a little change my route. Tuesday, July 15 last, I have taken the road to Montreal from Wallops Island, but after 400 miles, I realized that I never had time to continue my way more further. Especially since I would have had to turn back, unable to leave my car in Canada. Suddenly, I was stationed in Pennsylvania for two days and I took advantage, requires dedication to advancing my job to www.swissengineering-rts.ch  

Then I retraced my steps and I headed north west of Washington, specifically Potomac in Montgomery County, a small town (mini, mini for the USA), with exactly 44'822 people who live there. And I planted my head-quarters at the Bolger Conference Center Hotel, a reort for seminars and conferences. Place of relaxation and work coolest I've found in the USA. There is also one a New York, Dolce Palisades. If you are ever interested, go there for 120 dollars a night ! At the moment.
Do you see a place for my car ? - Photo : rke

mardi 15 juillet 2014

Antares est partie lors de la finale de la Coupe du monde de football : c’est la NASA qui a gagné

[ Chincoteague, VA, July 14th, 2014, (rke) ] – Salut à toutes et à tous. Après cet envol majestueux pour ne pas dire magnifique d’Antares, un petit flash-back sur le presse au lendemain du lancement de la fusée d’Orbital Sciences à Wallops. Alors que le Daily Times fait sa « une » lundi 14 juillet en bas de page en titrant banalement « Destination à la station spatiale internationale », le Washington Post en page A4 du même jour titre : la fusée lancée de Virginie pour amener des fournitures à la station spatiale. Evidemment, la victoire de l’Allemagne sur l’Argentine 1-0 en coupe du monde a davantage les honneurs que le décollage d’une fusée. Le même Washington Post met en exergue le fait que c’est sa première coupe dans une Allemagne réunifiée, soit en tout quatre titres. 
Antares flew at the same day than the final of the FIFA World Cup. The winner is : NASA
Hi guys. After this majestic flight of Antares, just a little flash back on press review about launch of the Orbital Sciences rocket in Wallops. While the Daily Times made ​​its "one" Monday July 14 at the bottom of page titrating banal "Destination : International Space Station," the Washington Post on page A4 of the same date title : « Rocket launched from Virginia to bring space station supplies ».

Obviously, the German victory over Argentina 1-0 in the World Cup has more honor than the takeoff of a rocket. The same Washington Post highlights the fact that, the cup for Germany, « its first as unifed country », either by all four titles.

lundi 14 juillet 2014

Top-Gun Antares : shoot photos sur des moteurs russes

Le lancement d'Antares, dimanche 13 juillet 2014, 12h52. - Photo : rke
Il faut viser juste... et pas trembler.
Voilà le fameux moteur à moitié
russe que j'ai visé. - Photo : rke
[Wallops Island, July 13th, 2014, (rke) ]  - Pour tirer sur la fusée, heu, que dis-je, pour viser les deux moteurs AJ26-62 (des ex-propulseurs soviétiques lunaires NK-33) d’Antares, il ne faut pas trembler. C’est-à-dire, ne pas avoir la bougeotte, pour la photographier de loin. Loin ? Trois miles (5 km) au mieux. A bras tendu, l’engin a la grandeur de la moitié de mon doigt. Bref, les quelques secondes qui s’égrainent juste avant que la fusée ne se soulève sont les plus tendues. Tout ce temps à attendre avant de la voir décoller pour quelques secondes de photos à la mitraillette. Je vise l’étincelle quasi perceptible dans l’objectif et Antares s’arrache sans bruit au-dessus des roseaux. Pas de lagunes, cette fois. Le son nous parvient plus vite. Partie exactement à 12h52 (18h52, heure suisse), la fusée est à peine à hauteur de trois buildings qu’un bruit compressé comme lorsqu’on allume des milliers de pétards nous parvient à l’ouïe. Pas désagréable du tout, d’ailleurs ce ronron tremblotant.
Antares est déjà dans les nuages à peine dix secondes après son envol. Cygnus, son satellite-ravitailleur enfermé entre les coiffes non suisses, est en route pour la station spatiale internationale ISS. Mon zoom a parfaitement réagi, cette fois. En Floride, en novembre dernier, de vilains moustiques m’avaient déconcentré. Mais pas ici, en Virginie. Les moucherons ont eu peur de moi. Enfin, de mon mini ventilateur antimoustique accroché à mon gilet de photographe. Hi, hi, hi, je les ai eus !
Antares Top-Gun : target shoot on Russian engines
Hi ! I'm not Top-Gun,
 but a top rocket shoot man...  Clic-clac !
Antares fly away... - Photo : rke
Top Gun on the rocket ! Or, how target the both engines AJ26-62 (former Soviet lunar propellants NK-33) when I take photos ? Antares is seen about  3 miles. When I outstretched my arm the rocket has the size of half my finger. So, a few seconds are elapsed just before the launch are more strained. All this time to wait before seeing the lift-off for only a few seconds of photos with my Canon gun ! So, I aims to spark almost perceptible in my lens and Antares pulls silently above the reeds. No lagoons, this time. The sound reaches us faster. Launched exactly at 12:52 pm, the rocket is barely up to three buildings that compressed sound like when you turn thousands of firecrackers we managed to hearing. Not unpleasant this trembling hum.

Antares is already in the clouds just ten seconds off. Cygnus, its satellite-refueling enclosed between no-Swiss fairs, is « en route » to the International Space Station ISS. My Zoom lens reacted perfectly, now. In Florida, last November, nasty mosquitoes had distracted me. But not here in Virginia. Gnats were afraid of me, because I had a mini mosquito-fan hooked to my photographer jacket.