mercredi 11 juillet 2012

Des micro-moteurs suisses sur la capsule Dragon


La capsule Dragon (conique tronqué) et son module de service avec les panneaux solaires actionnés par
les moteurs suisses de maxon motor. - photo : SpaceX

[ Cape Canaveral, July 11th, 2012, © (rke), english below ] – Décidément tout tombe à pic. Alors que j’assistais au lancement de SpaceX le 22 mai 2012  ici à Cap Canaveral, voilà que la firme suisse maxon motor annonce dans un communiqué de presse (seulement ce 11 juillet) qui ses pièces étaient installées sur Dragon, plus exactement sur le dos de son module de service. On peut en être fier, nous petits Suisses, car sans ses moteurs miniatures obvaldiens (Sachseln) ultraprécis de la grande d’une pile de souris d’ordinateur, les panneaux solaires de la capsule se seraient coincés dans l’espace. Comme quoi on a toujours besoin des plus petits que soi. Ces pièces avaient pour but de faire tourner les panneaux pour les garder bien alignés face au soleil. Rappelons que maxon motor a déjà installé ses moteurs sur les sondes matiennes Spirit et Opportunity.

- plus de détails (en anglais) : cliquez ici

Le petit moteur d'entraînement des panneaux
solaires. Photo : maxon motor
Swiss micro-motors fly into outer space on board the « Dragon » spacecraft
Everything is perfect. While attending the launch of SpaceX on May 22th 2012 here in Cape Canaveral, the Swiss firm maxon motor announce in a press release (only on 11 July) that two small motors were installed on Dragon, more exactly on the back of thes ervice module. We can be proud of in Switzerland, because without these ultraprecise miniature motors (large like a computer mouse) the solar panels of the capsule would be stuck in space. We always need smaller than itself. These parts were designed to rotate the panels to keep them aligned to the sun. maxon motor has already installed its engines on matiennes probes Spirit and Opportunity.
- more : click here

mardi 10 juillet 2012

Un an après le dernier vol d’Atlantis, fini l’engouement : plus de sous, plus de fusées

Mais où sont passées les fusées ? - Photo de Rosalie Collot vue de dos prise par Laura Keller
Pour ses 50 ans, le KSC
a repeint ses fusées dont
celle-ci : la cabine
Gemini. Photo : rke
Peu de monde, ce 9 juillet au KSC.
- Photo : Rosalie Collot
[ Cape Canaveral, July 8th, 2012, © (rke), english following ] – « Ah, vous venez pour la NASA ? Oh ! Quel poisse, il n’y a plus rien à voir ici ? », me fait remarquer le douanier au poste de contrôle de l’aéroport. Du coup, je lui explique que si, justement, j’ai l’habitude de voir les lancements de fusées, dont Space-X, le dernier et les autres.
-        Ouais c’est malheureux. On a plus de sous mais que des soucis pour vivre
-        Mais je viens pour les 5o ans du Kennedy Space Center (KSC)
-        Oh ouais, c’est cool ça ! C’est bon, passe et bienvenue en Amérique
Du coup, on a mis le cap sur la « petite » ville de Titusville, 40'000 habitants, surnommée la cités de l’espace parce qu’elle est située sur l’autre rive  de l’Indian River juste en face (23 km à vue d’aigle) du centre spatial, pile poil sur les meilleurs sites d’observation. Un coin que je connais bien puisque j’y viens depuis… 31 ans !
laura et Rosalie sous
Apollo-Saturn V.
- Photo : rke
Les transformations avancent
pour accueillir Atlantis en 2013,
nouvelle résidente du KSC.
- Photo : rke
Paradoxe de mes trips (pas celles de l’estomac), cela fait exactement une année ce 8 juillet 2012 que la dernière navette spatiale américaine (Atlantis) a décollé de Cap Canaveral. C’est vrai qu’il n’y a plus de fusées au KSC. Le prochain vol d’une fusée Atlas avec un capuchon suisse au bout est prévu le 23 août prochain avec la mission Radiation Belt Storm Probes (RBSP) qui va mesurer la ceinture des radiations qui entourent la Terre.
Même le Centre des visiteurs est très peu fréquenté. La NASA a peaufiné toutes les répliques de ses fusées érigées sur le tarmac. Plus de sous, plus de fusées ! L’Américain moyen semble enfin prendre conscience du manque… d’espace. La grande America n’a plus de leadership puisque ses astronautes volent désormais avec les fusées russes Soyouz. Offensé.

- Les photos : cliquez ici

Le pas de tir B des navettes est
toujours en démantèlement.
 - Photo par : Rosalie Collot
A year after the last flight of Shuttle Atlantis, the craze ended: more less money, more less rockets
« Ah, you come for NASA ? Oh! Which bummer, there is nothing more to see here », told me the customs officer of the Miami Airport. So, I explain precisely that  I used to see the rocket launches, including Space-X, the last one private rocket and the others.
-        Yeah, that's unfortunate. We have very less money but many worries
-        But I come here  for the 50th years of the Kennedy Space Center (KSC)
-        Oh yeah, it's cool ! OK, pass well and welcome in America
Laura sous la tour.
- Photo : rke
So, we headed on the « small » city of Titusville (40'000 people), known as the city of space because its located on the opposite of the Indian River directly across (12 miles at sight of eagle) of the space center, exactly on the best observing sites. A place which I know well because I come there for… 31 years!
Grrr... quelle sensation de toucher un
bout de caillou lunaire.
- Photo : rke
Paradox of my trips (not those of my stomach), it exactly has been one year on this July 8th, 2012 since the last American space shuttle (Atlantis) took off from Cape Canaveral. It’s true that there are any more rockets at Kennedy Space Center (KSC). The next flight of an Atlas rocket with a Swiss « cap » (fair protection) is scheduled on 23 August with the mission Radiation Belt Storm Probes (RBSP) will measure the radiation belt surrounding the Earth.
Even so, there are very few visitors to the Space Center. NASA has refined its all replicas rockets built on the tarmac. More less money, more less rockets ! The average American finally seems to realize ... the void of space. The great America lost its leadership end its astronauts fly now with the Russian Soyuz rockets. Offended. 

lundi 9 juillet 2012

Cap hippo-spatial sur Miami et New York


Cap sur Miami avec Swiss.
- Photo : rke
Rosalie (à gauche), Roland et Laura.
[ Cape Canaveral, July 8th, 2012, © (rke), english below ] – ça y est ! Me voilà reparti pour un Press trip un peu particulier. A la découverte du monde hippique  en Floride, des 50 ans du Centre spatial Kennedy (KSC) et un survol sur le Ground zero à New York. Avec ma fille Laura et sa copine Rosalie Collot, je vais vous faire ressentir nos aventures un peu comme si vous étiez parmi nous. Un voyage aérien avec Swiss on ne peut plus serein nous a amenés de Zurich à Miami. Pas de doute, même avec un avion bourré à craquer de touristes, la compagnie aérienne suisse nous gâte de plus en plus. Tenez, en montant dans l’avion, mon voisin de siège, un peu taciturne, a constaté que le connecteur de l’écouteur de son siège était défectueux. Pour le consoler, une charmante hôtesse, avec une voix douce et quasi-suave lui a offert du champagne – en bouteille ! Et moi alors ? Une fois l’avion posé, les passagers ont applaudi. Pour l’hôtesse de l’air ou pour le pilote ?


Les premières photos : cliquez ici

Equestrial-Space trip to Miami and New York      
Rosalie Collot and
Roskeen Girl, regional
equestrial
champion 2011, Jura
Switzerland. - Photo : rke
With my daughter, Laura Keller
and her horse Norbert.
- photo : rke
Hei, great ! I leave full gas for a new Press Trip. Sure, a little bit unusual. First of all, discovering the equestrian world, and to celebrate (like my way) the 50th anniversary of Kennedy Space Center (KSC) and again and an overview of the Ground zero in New York. Oh, not really vacancy, but… 50%-50% job/private activities. With my daughter Laura and her friend Rosalie Collot, I'll make you feel our adventures as if you were among us.
The travel with the Swiss International Airlines was very calm. The Airbus A330/300 took us from Miami to Zurich. A No doubt, even with an airplane stuffed to bursting of tourists the Swiss airline coddle us more and more well. Look ! On boarding the plane, my  neighbor seat, a man a little taciturn, found the headset connector defective.To comfort him, a charming hostess, with a soft voice, offered (to him !) some champagne - in a bottle ! And me, so ? Nothing, just a stuck smile. It’s the beginnind… of nirvana.
When the plane was landed, the passengers applauded. For the stewardess or for the pilot ?

mercredi 30 mai 2012

Une maquette de la navette Explorer quitte la Floride pour le Texas

Photo : Julian Leek
[ Come back of (de retour de) Cape Canaveral, May 30th, 2012, © (rke), english below ] – La réplique de la navette spatiale, de son nom Explorer mais qui n’a jamais volé dans l’espace, a quitté Cap Canaveral. Elle a été transportée jeudi 24 mai dernier du VAB où elle a été rafraîchie, sur des barges de la Banana River pour rejoindre le port de Cap Canaveral. Ensuite, elle a pris le bateau pour se diriger, via le Golfe du Mexique, à Houston au Texas. Là, elle y sera entreposée au musée du Johnson Space Center pour le plaisir des visiteurs qui, enfin auront une navette à voir bien à eux.
Car, pour la petite histoire, le centre spatial de Houston s’était mis sur les rangs pour acquérir la vraie navette (Atlantis) en juillet dernier lorsque celle-ci est revenue pour la dernière fois de mission dans l’espace. Hélas, Houston a eu un problème. La NASA du coin n’a en effet pas pu obtenir la vraie navette, mais une réplique bien reconstitue. C’est déjà ça de gagnée. Atlantis, elle, reste à Cape Canaveral pour remplacer Explorer. Ah, compliqués ces Américains !

Restored, the shuttle replica Explorer leaves Florida to the Texas
Ready to go ! - Photo : rke
Near the VAB. - Photo : rke
The replica of the Space Shuttle Explorer that never flew in space, left Cape Canaveral and was taken last Thursday, May 24 the VAB (where it has been refreshed) on barges from the Banana River to the port of Cape Canaveral. The spacecraft replica took the boat to move through the Gulf of Mexico in Houston, Texas. There it will be stored in the museum's of NASA Johnson Space Center to the delight of visitors who will finally see a shuttle of their own.
Know that the JSC was interested to acquire the real shuttle (Atlantis) last July when that big shuttle came back to itslast mission in space. But Houston had a problem. NASA's corner has indeed been unable to obtain the really shuttle, but a good replica rebuilds, so Explorer. It's something ofwon. Atlantis remains in Cape Canaveral to replace Explorer. Ah, Americans are really complex(ed) ! 

samedi 26 mai 2012

Twist et embrassade avec l’ISS


Le salut des astronautes de Dragon. - Photo : NASA.TV/SpaceX
[ Cape Canaveral, May 26th, 2012, © (rke), english below ] – Juste avant son accostage à 12h02  ce vendredi 25 mai (18h02, heure suisse), Dragon a twisté devant la Station spatiale internationale    (ISS). C’est le bras robotique canadien Canadarm2 qui s’est occupé de serrer sa danseuse (la capsule) en l’empoignant par les hanches. Puis il a enfin accroché à la station, ce qui a permis ce samedi matin à 5h53 (11h53 CH) aux astronautes d’ouvrir le SAS pour y faire une inspection.
Un beau cadeau pour le KSC qui s’apprête à fêter son cinquantenaire, alors que la presse du coin (Le Florida Today de ce jour) titre : « SpaceX chérie de la NASA après le parcage de Dragon à l’ISS ». Un bec, smac !

Le Florida Today
26 mai 2012
Beau cadeau pour les 50 ans du KSC.
- Photo : rke
Twist and kissing with the ISS
Just before docking at 12:02 a.m. this Friday, May 25 (6:02 p.m. Swiss time), Dragon has twisted to the International Space Station (ISS). The Canadian robotic arm « Canadarm2 has handled shook its partner (the capsule) by grabbing it by the hips. Then the arm has finally hung up at the station. And this Saturday morning at 5:53 (11:53 CH) astronauts were able to open the airlock to conduct an inspection into (!) Dragon.
A lovely gift for the KSC who is about to celebrate its fiftieth anniversary,while the local press (The Florida Today that day) says : « SpaceX, NASA cheer after Dragon capsule parks at ISS ». A kiss, smac !

vendredi 25 mai 2012

HISTORIQUE : des privés s’approprient enfin l’espace

Photo : NASA/SpaceX
La salle de contrôle de
SpaceX.
Photo : SpaceX
Dragon Berthed to Space Station.
L'accostage à la Station spatiale
 internationale ISS.
 - Photo : NASA.TV
[ Cape Canaveral, May 25th, 2012, © (rke), english below ] – Un employé du KSC se demandait l’autre jour, peu avant le lancement de Dragon, qu’est-ce qui pouvait bien nous intéresser à venir voir décoller une si « banale » fusée ? « Cela n’a rien d’extraordinaire »,  a-t-il affirmé. Oui, c’est vrai. Techniquement, ce n’est pas si révolutionnaire. Faire accoster un engin sur la station spatiale ISS, les Européens l’ont déjà fait avec l’ESA (ATV). La nouveauté, c’est que ce sont les privés qui s’y mettent aussi. Autrement dit, SpaceX devient la première organisation financée par elle-même à réussir ce coup. Et il faut le faire. Toute entreprise ne s’improvise pas transporteur spatial. C’est pourquoi on peut considérer la prouesse technique de SpaceX comme historique. C’est comme l’aventure de l’aéropostale dans les années vingt. Sans ces héros-là des airs, nous ne volerions pas dans les cieux comme nous le faisons aujourd’hui.
Les Américains commencent enfin à se rendre compte de leur dépendance à la Russie pour envoyer des humains sur orbite avec les fusées Soyouz. 

L'événement ne passe pas inaperçu ici
L’événement SpaceX ne passe pas inaperçu en Floride. L’Américain moyen commence à prendre conscience de l’importance du leadership US, qu’ils aimeraient bien retrouver.
Par ce coup de maître astronautique, SpaceX ouvre donc concrètement la voie au tourisme spatial. Bientôt, il suffira d’avoir un porte-monnaie bien garni pour se rendre là-haut. Bon, je m’y mets, je vais jouer à la loterie.

HISTORY : private ownership finally the space
Recently, just before the launch of Dragon, an employee at KSC was wondering what we could well see interest coming off such a « trite » rocket.  « There is nothing wonderful », he said. Yes, it's true. Technically, that’s not so revolutionary. A spacecraft to dock on the ISSthe Europeans have done with ESA (ATV). The novelty is that it’s a private compagny go at it, too. In other words, SpaceX became the first organization funded by itself succeed this challenge. And it must be done. Any business can not be improvised space transporter. Any compagny can not be improvised shuttle transporter.Therefore we can consider taht technical prowess of SpaceX as historic.It's like the adventure of airmail in the twenties. Without these heroes then the air, we would not steal in heaven as we do today.

Does it lack the Dragon capsule ?
No, the KSC cleaned his rockets on
tarmac for its 50th anniversary
in early July. - Photo : rke

SpaceX actually opens up the way to space tourism
Americans are finally starting to realize their dependence on Russia for sending humans into orbit with Soyuz rockets. The SpaceX event  is not going unseen in Florida. The average American is beginning to realize the importance of U.S. leadership, they would like to find.
By this master gamble, SpaceX actually opens up the way to space tourism. Soon, it will enough to have a well stocked-wallet to get up above our heads. Well, I'll start, I'll play the lottery.

- NASA images of the Day : click here


jeudi 24 mai 2012

Retour sur la Lune : les robots miniers à l'assaut !


Les étudiants colombiens aussi là ! - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 24th, 2012, © (rke), english below ] – Petit saut dans le futur. Nous sommes en 2040, enfin un peu plus. Les Terriens ont reconquis la Lune et y ont installé une base avec des robots qui en extraient des minerais. Le sol de notre satellite naturel est ferme mais aussi tendre et contient de véritables richesses. Oxygène (42 %) et silicium (20 %) y sont présents en quantités très importantes, de même que de l’aluminium, du fer, du chrome, du nickel et du titane. Mais ce qu’il y a aussi abondamment, c’est de l’hélium 3 (3He), une denrée plutôt rare sur la Terre et utilisée comme combustible pour alimenter les réacteurs à fusion. On pourrait donc en extraire pour une exploitation industrielle et puis aussi pomper de l’eau sous son sol, ou extraire de l’oxygène dans les roches. Enfin, de quoi exploiter tout ça pour quand nous en aurons beaucoup besoin (ISRU).
Des étudiants de l'Inde et du
Bengladesh. - Photo : rke
En trax sur la Lune :
- photo : rke
Et on revient dans le présent pour se rendre compte que ce vaste projet n’est pas si utopique qu’il n’y paraît puisque se déroule en ce moment (21 au 26 mai) au KSC de la NASA, la troisième édition annuelle des robots lunaires miniers. Vingt équipes issues des universités étrangères (la plupart de l’Inde) y participent, mais pas de Suisse, ni de France. Il y a donc en tout 58 teams. Le but de tout ça, c’est d’encourager l’innovation de l’extraction lunaire en vue de ces desseins futurs. Mais n’allez surtout pas dire à tous ces jeunes qu’ils sont fous. Ils y croient tous, eux, comme moi, au retour sur la Lune. Sauf que je ne suis plus (si) jeune.

Photo : rke
Come back on the Moon : 2012, the third Annual Lunabotics Mining Competition 

Small jump to the future. We are  the 2040s, euh… rather a little more. Earthlings have regained the moon and established a base with robots who extract minerals.The basement of our natural satellite is strong but limp, too, and contains real wealth. Oxygen (42%) and silicon (20%) are present in very large quantities, as well as aluminum, iron, chromium, nickel and titanium. But there are also plenty, this is helium 3 (3He), a commodity rather rare on Earth and used as fuel for fusion reactors « energy fusion ». It could therefore be extracted for industrial exploitation, and then also pump water in its soil, or extract oxygen in rocks. Finally, what use all this for when we have much need (ISRU).
Lunar base : but when ?
- Photo : NASA
And we come back in the present to realize that this huge project is not so as utopian as it. Because it’s happening now (May 21 to 26) at KSC, NASA, the Third Annual Lunabotics Mining Competition. Twenty teams from universities abroad (mostly from India) are involved, but not from Switzerland or France. There is thus all in all teams 58.The purpose of all this is to encourage innovation of lunar mining for these future designs. But don’t tell all these young people they are crazy. They believe and they want - like me - to return to the Moon. Except that I am not (so) young any more.


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Dragon en route to ISS


Florida Today du 23 mai
USA Today : May 23th
[ Cape Canaveral, May 24th, 2012, © (rke), english following ] – « Is Dragon en route to ISS ? », c’est le titre que le Floriday Today du 22 mai, le jour du lancement. Oui, elle est bien en route vers la Station spatiale internationale (ISS) la capsule vide de SpaceX. Ce que je veux dire par là, c’est que le franglais est aussi valable en sens inverse, c’est du « frenglish ». Les termes « en route » ou « rendez-vous » ou bien d’autres sont souvent usités dans la littérature américaine. Seulement, voilà, ils ont plus d’allure. C’est quand même plus joli de dire, « Dragon en route to ISS » en anglais que « Dragon a un meet avec l’ISS » en français. Pauvre insecte.

Florida Today du 22 mai

Dragon has a "mite" in its rendez-vous

« Is Dragon en route to ISS ? » is the title published by Floriday Today on May 22th, the day of Falcon 9 launch. Of course, the rocket is well on its way to the International Space Station (ISS) with the Dragon capsule empty. But what I mean, it’s the « franglais », in other words french and english mixed is also use in a reverse sense. The terms « en route » or « rendez-vous » or  often customary in American literature. But it’s more elegant to say : « Dragon has a rendez-vous with ISS » in english that « Dragon a un meet avec l’ISS » in french. In that case, « meet » is like a « mite », the insect. In french, we pronounce the « i », like « e » in english. 

mercredi 23 mai 2012

Le patron de la NASA foule le tarmac du Kennedy Space Center


Charles Bolden, directeur de la NASA. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 23th, 2012, © (rke), english following ] – A peine une heure après le décollage de Dragon, le big-boss de la NASA, Charles Bolden, nous a rendu une visite surprise sur le tarmac du centre spatial, tout proche du VAB. Il en a profité pour faire son speach et a évidemment félicité tout ce monde qui a contribué au succès de la mission. Et de rappeler qu’il y aura encore des moments difficiles à passer, au sein du grand club spatial, pour retrouver la vigueur d’antan, nous a-t-il fait comprendre aux dizaines de journalistes et photographes spécialisés venus l’écouter… et, clic-clac, l’immortaliser. Pour la bonne cause.

Photo : rke
NASA’s big-boss walks on the Moo…
euh, no, on KSC Press Center !
Photo : rke
Approximatly one hour after the takeoff Dragon, the big boss of NASA, Charles Bolden, has made ​​a surprise visit on the tarmac of the KSC Press Center, near the VAB. He took the opportunity to make his speach and evidently congratulated all those people who contributed to the success of this mission.  And remember that there will still be times difficult to pass, in the big club space, to find the force of old (US Space Programm), he made ​​usunderstand the dozens of journalists and photographers who came to listen ... and, clic-clac in a camera, immortalize. For a good cause.

mardi 22 mai 2012

Le décollage vu du VAB : Dragon crache ses flammes et illumine l’espace


"Irradiate" the country. - Photo : rke

[ Cape Canaveral, May 22th, 2012, © (rke), english below ] – Quoi de mieux que de voir le lancement d’une fusée sur le fameux VAB (Vehicule Assembly Building) a 160 m de hauteur ? Pour y parvenir, nous sommes amenés en bus, malgré que le bâtiment soit à une centaine de mètres du centre de presse. Des mordus (et mordues) de la photo comme moi pénétrons dans cet antre en pleine nuit. Le VAB est vidé de ses fusées, la poussière s’est incrustée sur les poutres métalliques, mais l’air y est normalement respirable.
Dans le VAB : l'approche vers les
ascenceurs. - Photo :rke
Le sommet du VAB vu de l'intérieur.
C'est là-haut que nous étions.
- Photo : rke
Une vingtaine de personnes se tassent dans un premier ascenseur qui nous mène au 34ème étage, puis l’endroit rétrécit et nous embarquons dans un autre ascenseur plus exigu jusqu'au 40ème. On se croirait dans l’une de ces cages qui mènent les mineurs au turbin, sauf que ce n’est pas au fond du trou, mais au bout du building qu’on se balade et qu’on nous demande de nous installer loin du bord. De là, la fusée pointe son nez blanc dans tout l’horizon où l’on distingue toutes les autres tours de lancement illuminées. C’est le moment de régler nos engins et de suivre un autre engin qui au fil de son vol illumine la contrée comme une torche géante qui éclaire une caverne. Falcon 9 a décollé à l’heure pile ce mardi 22 mai à 3h44 (9h44 heure suisse), là voilà déjà confondue aux étoiles. Une de plus au firmament.


On the flat roof view of the VAB :
Dragon spits its flames and blaze the country
What better way to see the launch onthe top of the famous VAB (Vehicle Assembly Building) at 160 meters high ? To get there, we was transported by bus, although the building is a hundred meters from the press center. Many professionnals photographers and fans as I penetrate into this den at night. The VAB was emptied of its rockets, the dustis embedded on the metal beams but the air is breathing normally. About twenty people settle into the first elevator that goes up us to the 34th floor. Then, the place becomes more narrow and we take place into an other elevateur wich brings up to the 40h fllor.
Photo : rke
Photo : rke
We would imagine to be like inside one of these cages wich lead the minors the theirs job. Except at this moment, it’s not for going in a hole but at the top of the building. On this flat roof of the VAB, the escort-girl of NASA (not a pin-up, but a serious woman controller) leads us near a barrier site. Obviously, by security, the place is good far from the edge of the building.
From there, the rocket point its white nose in all the horizon where we perceive all other floodlit towers of launch. It's time to set our cameras and follow another vehicle that through out its flight "blaze" the country as a giant torch that illuminates a cave. 
Falcon 9 took off exactly at the scheduled time on Tuesday, May 22 at 3:44 (9:44 Swiss time), and, far away, the rocket is already confused with stars. One more in the firmament.

The video : by rke

lundi 21 mai 2012

Attendre une fusée, c’est comme s’impatienter sur le résultat d’un examen

Compte à rebours identique. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english below ] – Attendre le lancement d’une fusée, c’est comme s’impatienter sur le résultat d’un examen. On tourne en rond, on trépigne d’impatience, on se ronge les ongles, on essaie de s’occuper autrement, mais rien à faire. L’esprit est trop focalisé sur cet événement, le décollage, de sorte qu’on se fige. Sur la pelouse de presse proche du VAB, le compte à rebours est bien visible sur les grosses consoles des navettes d’autrefois, même si notre fusée Falcon est à l’autre bout de notre vue, bien loin en arrière. On fait comme si elle décollait devant nous. Ça fait durer le plaisir.
A l’intérieur du centre de presse, les hôtes sont très disponibles pour répondre à nos questions. Mais en ce moment, je n’ai guère envie de les interpeller. Cela me stresse. Pas vous, comme dans l’attente du train ?

Just for us. - Photo : rke
Wait on a rocket launch, it’s like expect a train
Wiat on a rocket launch, it’s like expect on a impatient result of a school inspection. We walk around the roud, we pawing of excitement, we are tormented nails, we try to look otherwise, but nothing to do.  Our spirit is too much focused on this event, the takeoff, so that we are locker.
On the lawn near the VAB, the countdown is clearly visible on the big desks of a past shuttle flight, even if our Falcon rocket is at the other end of our sight, far behind. We pretend as if it took off (Falcon) in front of us. It makes the pleasure last.
Inside the media center, guests are very responsive to our questions. But right now, I did not want to ask them questions. It stresses me out. Not you, like as in waiting a train ou a bus ?