dimanche 19 juin 2011

NASA/STS 135 - EXCLUSIF En simulateur, un rendez-vous avec la station spatiale internationale et avec les astronautes

Moment privilégié : ma rencontre avec Chris Fergusson
dans le simulateur de la navette pour un accostage avec
la Station spatiale internationale (ISS) - - photo : rke
[ Houston, June 18th 2011, rke ] –  EXCLUSIF. En pratique, dans le simulateur officiel et avec les astronautes d’Atlantis, c’est ce qui m’a été offert de vivre ce deuxième jour durant trois heures à Houston, au Johnson Space Center de la NASA. L’événement mérite d’être relevé, d’une part par ce que les quatre membres d’équipage d’Atlantis (qui décolle le 8 juillet), entreprennent les tout derniers réglages pour s’arrimer avec la navette à la Station spatiale internationale ISS avant d’être dans la réalité. Ensuite, car ce test de rendez-vous et accrochage « docking » est organisé en présence dune vingtaine de reporters étrangers (ce qui est plutôt rare), dont moi-même, seul Helvète sur place. Mais c’est surtout car nous savons que nous vivons-là les derniers moments de l’ère navette, que l’événement est si important.
Une vue désormais coutumière
Le simulateur vu de l'extérieur
- photo : rke
De l’extérieur, ce haut lieu d’entraînement ressemble à de gros caissons triangulaires enchevêtrés, des sortes de chapeaux pointus à l’envers. Pour accéder à cet antre, nous franchissons un étroit couloir sous le simulateur et l’on pénètre dans une entrée qui débouche dans une pièce étroite avec un plafond bas qui ressemble à l’intérieur d’un compartiment de la station. Tout autour, pleins d’appareils et de fils, de cases et de consoles électriques qui ressemblent à de gros potentiomètres. Chris Fergusson, le commandant de la mission, passe avant moi prendre place dans le cockpit de simulation. Il grimpe une petite échelle et rejoint ses deux coéquipiers et une coéquipière dans le simulateur, une réplique parfaite de la partie supérieure de l’intérieur de la navette, apesanteur exclue, bien entendu. Autant dire qu’on y est très à l’étroit. C’est enfin à mon tour de les suivre. Je grimpe aussi l’échelle. Seulement, je dois me tenir à carreau. Je peux poindre le bout de mon nez et rester au bord de cette trappe d’entrée. Pas question de bouger et de parler aux astronautes m’a-t-on dit. L’équipage est si affairé que ma présence ne les perturbe pas. L’approche à la station vers la navette vient de commencer et je ne peux pas rester plus longtemps planté là. Je dois redescendre de mon estrade afin de laisser place à mes collègues journalistes.
La suite des opérations (pour nous) est de rejoindre le centre de contrôle de l’ISS, l’une des autres salles, pour suivre la fin de ce test. Et là aussi, silence total…

Before getting into
the cockpit
- photo : rke
A docking simulation with ISS and the STS 135 shuttle astronauts
EXCLUSIVE. In practice, the simulator official with the Atlantis astronauts, this is what was given to me to live the second day for three hours in Houston, Johnson Space Center of NASA. This event worth noting, first by the four crew members of Atlantis (which take off July 8 in Cap Canaveral), undertaking the latest adjustments to dock with the shuttle to the International Space Station ISS before in real life. Then, because this test appointments and snap docking is held in the presence of foreign reporters dune score (which is rare), including myself, only Swiss reporter there. But it is mainly because we know that we live then the final moments of the shuttle era, the event is so important.From the outside, this temple of trainning is like driving large triangular interlocking boxes, like of pointed hats backwards. To access in this den, we cross a narrow corridor in the simulator and you keep an entry that opens into a narrow room with a low ceiling that resembles the interior compartment of the station. All around, full of devices and son, boxes and electrical consoles that look like big knobs. Chris Ferguson, commander of the shuttle STS 135, come before me to sit in the cockpit simulation. He climbs a small ladder and joined his two teammates and a teammate in the simulator, a perfect replica of the upper inside of the shuttle, microgravity excluded, of course. In other words, it is very cramped. It’s finally my turn to follow them. As I climb the ladder. But I must to keep calm. I can break ma face but must stay on the edge of the door entrance. No way to move and talk to the astronauts I was told. The crew is so busy that my presence did not interfere. The approach to the station to the shuttle has just started and I can not stay any longer standing there. I have come down from my platform to make room for my fellow journalists.

The sequence of operations (for us) is to reach the control center of the ISS, one of the other rooms, to follow the end of this test. And again, silence…

La vidéo