lundi 4 juillet 2016

En attendant, elle a tricoté un Juno en laine

Un mini satellite en laine. - Photo : rke
[Pasadena (CA), Monday, July 4, 2016, rke] – Que voulez-vous, on se défoule comme on peut. Alors qu’à l’entrée du JPL, le public fait la queue-leu-leu, à l’intérieur de notre coin-presse on affûte nos outils rédactionnels et visuels. Une collègue journaliste s’est même spécialisée dans le tricot de satellites en laine. Entendez par là des engins d’explorations, tels des rovers martiens et Juno, évidemment.

Cela dit, mon collègue et ami du spatial Ken Kremer a reposté de mes images sur son site Universe Today. Cela me fait plaisir, car je vois que mon blog bouge du côté américain.

Elle a aussi tricoté Juno.
Photo : rke
Meanwhile, she knitted a woolen Juno
L'attente du cameraman.
- Photo . rke
Ah, what else ? It let off steam as we can. While at the entrance people lined up single file, within our press corner, we sharpen our editorial and visual tools. A colleague journalist has even specialized in knitting wool miniature satellites. Mean by that of exploration equipment, such as Juno and Mars rovers, obviously.
That said, my colleague and friend space writer Ken Kremer reposted my images on its website Universe Today. I am happy, because I see that my blog moves on the US side.

Le monde afflue au FPL. - Photo : rke

Fascinant : des yeux numériques pour voyager avec Juno comme si vous y étiez

Salut ! - Evidemment, la photo date d'hier. - Je ne veux pas déranger les contrôleurs de mission.
Sur le tableau de contrôle, tout s'égrène tip-top.
Le SFOF. - Photo : rke
[Pasadena (CA), Monday, July 4, 2016, rke] – Bienvenue au Space Flight Operations Facility (SFOF). C’est ici que se contrôle les communications du JPL et de là que la NASA assure le suivi des ses sondes interplanétaires à travers un réseau baptisé Deep Space Network (DSN). Le SFOF surveille et contrôle toute l’exploration de l’espace interplanétaire et profond de la NASA et d’autres agences spatiales internationales, et ce, depuis 1963. Ce centre a également agi comme un centre de communication de sauvegarde pour les missions Apollo. Il a été déclaré monument historique national en 1985 et figure sur le registre national des lieux historiques. L’endroit a géré en 2012 22 vaisseaux spatiaux et s’occupe encore du traitement des signaux de Voyager 1 qui a quitté le système solaire.
Et pour suivre la mission Juno, la NASA a innové avec un outil extraordinaire avec un logiciel au doux nom de Eyes. Il s’agit d’une simulation réelle dans laquelle on peut suivre, comme si on y était, l’évolution de la sonde, même en 3D, l’application est téléchargeable sur le site : 
De plus, on peut voyager même vers les planètes extrasolaires. Fascinant !

Le desk de la mission Cassini. Photo : rke
Fascinating: digital eyes to travel with Juno as if you were there
Photo : rke
La plaque commémorative.
- photo : rke
Welcome to the Space Flight Operations Facility (SFOF). It’s the heart of the JPL control communications and where NASA keeps track of interplanetary probes through a network called Deep Space Network (DSN). The SFOF and all exploration control of interplanetary and deep space for NASA and other international space agencies, and so, since 1963. The center also acted as a backup communications center for the Apollo missions. It was declared a National Historic Landmark in 1985 and is listed on the National Register of Historic Places. The place has managed in 2012 22 spacecrafts and still handles the processing of Voyager 1 signals that left the solar system.
And to follow the Juno mission, NASA has innovated with special software tool with the sweet name of Eyes. This is a real simulation in which we can follow, as if you were there, the evolution of the probe, even in 3D, the application is downloaded from the website :
In addition, you can travel even to extrasolar planets. Fascinating !

The SFOF entry. - Photo : rke
For Space Fan :
If you can't be at the Jet Propulsion Laboratory – or in orbit around Jupiter – for Jupiter Orbit Insertion, the next best place to be might be in front of your computer watching NASA's Eyes on the Solar System app. Or, you could be watching NASA TV commentary on July 4 – which not only includes interviews and live views from mission control – but has a presentation about Eyes on the Solar System.
Eyes On The Solar System has developed a module dedicated to the Juno mission to Jupiter. In this online, interactive visualization, you can ride along with the Juno spacecraft in real-time as it arrives at Jupiter on the 4th of July, or travel backward or forward in time from launch to its planned fiery end of mission in February of 2018.
Jason S. Craid, Visualization Producer with his numerical eyes to explore Jupiter. - Photo : rke



Sereins, les scientifiques attendent la mise sur orbite de Juno

La pré-conférence. - Photo : rke
Voilà où je travaille. - Photo : rke
[Pasadena (CA), Monday, July 4, 2016, rke] – Cela devient de plus en plus fébrile au centre de mission du JPL-Caltech, surtout à la conférence préliminaire de l’arrivée de la sonde. Dans une ambiance décontractée et apaisée après une si longue attente, ce briefing commencé à 9 heures locales (18h, heure suisse) a réuni les responsables de mission : Jim Green, Scott Bolton, Rick Nybakken et Heidi Becker. Jupiter, reine du système solaire, marmite du gaz complexe que Juno va humecter comme un cuistot sa soupe, va donc avoir la visite d’une sonde terrestre. La mise sur orbite est prévue ce lundi 4 juillet à 20h18 (locale). 5h18 du matin en Suisse (allumage du moteur principal pendant 35 minutes)

Soirées en ce moment à Toulouse et Goldach (SG)
Grandes soirées spéciales européennes avec une rencontre ce lundi 4 juillet à la Cité de l’espace à Toulouse. Jusqu'à 22h (heure française), des membres de l’équipe scientifique de la mission Juno, Philippe Louarn, directeur de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP), et Michel Blanc, astronome à l’IRAP (en visioconférence depuis la Californie au laboratoire JPL de la Nasa), feront le point sur les opérations qui permettront la mise en orbite du véhicule dans la nuit.
Sans oublier en Suisse, où, ce mardi soir à 19h, se déroule une conférence au restaurant Werk 1, à Gossau (SG), donnée par Men J. Schmidt, chef de projet pour le développement de produits F+E Astro & Space.
Vue de l'auditoire. - Photo : rke 
Serene, Scientists Pending the Orbit of Juno
Explain by Rick Nybakken. - Photo : rke
Rick Nybakken. -Photo : rke
This is becoming more and more feverish at the mission center JPL-Caltech, especially at the preliminary conference of the arrival of Juno. In a relaxed and peaceful atmosphere after a long wait, the briefing started at 9 am brought together the mission leaders: Jim Green, Scott Bolton, Rick Nybakken and Heidi Becker. Jupiter, queen of the solar system, pot of complex gas that Juno will moisten as a cook soup, have so a visit from of a terrestrial probe. The orbiting scheduled on Monday 4 July at 8:18 p.m. (local). 5:18 am in Switzerland (ignition of the main engine for 35 minutes)

Evenings currently in Toulouse (F) Goldach (SG-CH)
Major European special evenings with a meeting on Monday 4 July at the Cité de l'Espace in Toulouse. Up to 22h (French time), members of the scientific team of the Juno mission Louarn Philippe, director of the Astrophysics Research Institute and Planetology (IRAP), and Michel Blanc, an astronomer at the IRAP (in a videoconference from California to JPL laboratory of NASA), will review the operations that allow the vehicle into orbit in the night.
Without forgetting in Switzerland, where, this Tuesday at 19h, holding a conference at the restaurant Werk 1 in Gossau (SG), given by Men J.Schmidt, project manager for development products F+S Astro & Space.




Intense implication scientifique européenne à Juno

Les différents partenariats de Juno à travers le monde. - Photo : NASA/JPL-Caltech 
Juno va scruter le ventre de Jupiter.
- Photo : NASA/JPL-Caltech
[Pasadena (CA), Monday, July 4, 2016, rke] – Cela fait une semaine qu’on n’a pas vu un nuage et en ce lundi 4 juillet une chape  de grisaille s’est installée sur le centre de contrôle de mission du JPL-Caltech. Ce qui ne me dérange pas, vous en conviendrez, vous qui, en Europe, subissez les foudres et les trombes. Cela me motive (à cause du soleil qui a disparu) à vous parler de coopération internationale. Juno comprend 11 partenaires, dont 4 en Europe : CNES, BELSPO, DTU et ASI. (Voir carte).
La sonde embarque neuf instruments américains ainsi qu’un instrument avec la participation l’Agence spatiale italienne (ASI). Baptisé Juno’s Infrared imager/spectrometer (JIRAM), celui-ci est composé d’une caméra infrarouge et d’un spectromètre pour étudier les aurores joviennes, ainsi que les tempêtes et les modèles météorologiques de la planète. Car ça attire comme un aimant, là-bas. L’ensemble des instruments permettra de réaliser une cartographie précise du champ magnétique de Jupiter (voir graphique), mais aussi de réaliser des mesures pour quantifier la vapeur d’eau et l’ammoniaque présents dans son atmosphère. Malgré que ce soit un projet purement américain, la NASA n’a pas fermé les portes à la coopération dont la participation scientifique est très étendue. Voici la liste des scientifiques engagés : Michel Blancet et Philip Louarn, Observatoire Midi Pyrénées à Toulouse ; Daniel Gautier, LESIA Observatoire de Paris ; Tristan Guillot
, Observatoire de la Cote d’Azur (Nice) ainsi que Jean-Claude Gérarde et Denis Grodent
 Université de Liège. 

Au centre de contrôle, les antennes de réception des images de Juno sont parées. - Photo : rke
Intensive European Scientific Involvement for Juno
Juno : comment la sonde va se faufiler sous les radiations et frôler Jupiter.
- Photo : NASA/JPL-Caltech
That's been a week since we've seen clouds and in this Monday, July 4 a grisaille screed is installed on the mission control center at JPL-Caltech. It does not bother me, you will agree… you wherever you are in Europe, suffer the wrath and waterspouts. This motivates me (because the sun has disappeared) to talk about international cooperation. Juno has 11 partners, including 4 in Europe: CNES PELPSO, DTU and UPS. (See map).
The spacecraft embeds nine American instruments and one instrument with the participation of the Italian Space Agency (ASI). Named Juno's Infrared imager / spectrometer (JIRAM), it consists of an infrared camera and a spectrometer to study the Jovian aurora and storms and weather patterns on the planet. Because it acts as a magnet, there. All instruments will achieve a precise mapping of the magnetic field of Jupiter (see graph), but also to do measurements to quantify the water vapor and ammonia present in the atmosphere. Despite being a purely American project, NASA has not closed the door to cooperation with scientific involvement is extensive. Here is the list of committed scientists : Michel Blancet and Philip Louarn, Observatoire Midi Pyrénées à Toulouse ; Daniel Gautier, LESIA Observatoire de Paris ; Tristan Guillot, Observatoire de la Cote d’Azur (Nice) as well as Jean-Claude Gérarde and Denis Grodent
 Université de Liège.