lundi 22 août 2011

La laborieuse reconversion des vols habités

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Grimentz (VS), August 23th 2011, © rkeenglish below ]  – Le cocorico américain a fini de carillonner ses prouesses après trente années de service de ses navettes  spatiales. Désormais, une nouvelle course est lancée aux USA, commerciale celle-là, pour déterminer qui  va transporter les futurs astronautes en orbite, ou, même si le projet n’est qu’hypothèse, en des contrées  sidérales plus lointaines : sur un astéroïde, la Lune ou Mars. Premier nouveau vol habité autour de la Terre,  si tout va bien, vers... 2017.


Article complet sur Swiss Engineering RTS (Août 2011) - PDF : cliquez ici



The laborious conversion of spaceflight

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The American crow has finished ringing prowess after thirty years of service of its space shuttles. Now a new race is on the United States, commercial this one, to determine who will carry future astronauts in orbit, or even if the project is a hypothesis, in the sidereal regions more distant: on an asteroid, the Moon or Mars. First new manned flight around the Earth, hopefully, to ... 2017.



Editorial : la navette et le savoir-faire helvétique


[ Grimentz (VS), August 22th 2011, © rke, english below ]  – Après trente ans de bons et loyaux ser­vices, la navette spatiale américaine est mise au rancart. Avant de retrouver un moyen de transport national, les spatio­nautes US vont embarquer pendant cinq ans dans des fusées russes Soyouz. Frustrant. C’est comme si notre pays confiait la fabrication de ses montres haut de gamme aux Japonais, avant d’in­venter une meilleure montre high­tech. Difficile d’imaginer évoluer sainement, car il n’y a pas de repères précis et d’objectifs clairs à atteindre. Ce manque d’ambition n’est pas de la nature des Américains. Certes, des projets sont en cours pour remplacer la défunte navette, puis pour explorer l’espace lointain. Mais ce ne sont que d’anciens concepts issus d’une technologie éprouvée remise au goût du jour. Pas de révolution technologique en vue.
Même si rien n’est encore véritablement décidé quant à l’avenir des vols habités, la Suisse peut être donneuse de leçons : c’est avec nos montres d’antan et notre savoir ­faire que la Suisse a retrouvé un élan en horlogerie. Nos amis d’Outre­ Atlantique n’ont qu’à en prendre de la graine. On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Pas vrai ?


Editorial : the shuttle and the know-how Helvetic
After thirty years of loyal services, the U.S. space shuttle is mothballed. Before returning to a national transportation, the astronauts US will board for five years in the Russian Soyuz rockets. Frustrating. It is as if our country entrusted the manufacture of its high-end watches to the Japanese prior to invent a better show in high-tech. Hard to imagine a healthy move, because there are no clear benchmarks and clear objectives to achieve. This lack of ambition is not the nature of Americans. Of course, plans are underway to replace the defunct Shuttle, and to explore deep space . But these are old concepts that come from a proven technology back into fashion
the day. No technological revolution in sight.
While nothing is really decided about the future of human spaceflight, Switzerland can be a donor of lessons : it is with watches of yesteryear and our know-how that Switzerland has regained momentum in watchmaking. Our friends across the Atlantic have to take our know-how. We always need a smaller than itself. Right ?