Me voilà au sommet avec au fond la tour de lancement A et le pas de tir 41 de l'US Air Force. - Photo : Chris Haber / www.chrishaber.com |
Tout là-haut, à pied, puis en ascenseur. Photo : rke |
On y va ! - Photo : rke |
[ Cape Canaveral, November 25th, 2011, © (rke),
english below ] – Quoi ? On ne va tout de même pas gravir toute cette tour
à pied ? 120 mètres, ça devrait nous faire trente étages ! Des
escaliers métalliques bien protégés sont fixés d’un côté du socle qui supporte
la tour. Ce bâti carré est déjà si élevé qu’il faut presque obliquer la tête au
ciel sert de support de la grosse infrastructure à escalader. Enfin, je ne
dirais pas escalader, mais à monter. Cela me fait une belle jambe. Cela me
rassure, la tour est en tous cas bien boulonnée sur ce socle qui me fait
penser, tiens, à une plate-forme pétrolière sans pétrole. On y va ! En
grimpant cette brave dame métallique, nos pas résonnent sur la structure entonnant quelques notes saccadées agréables. Premier escalier, on bifurque,
deuxième, troisième… quatrième. Je m’essouffle un peu… Ah, il faut que j’y
aille en arrivant sans avoir l’air trop éreinté. J’y suis, sur la plate-forme,
et en forme. Ouah quelle vue déjà. Tout le centre spatial s’offre à nous avec
un panorama enchanteur. L’Atlantique à notre gauche et, au loin, les autres
bâtiments et bases de lancement à perte de vue. Après quelques minutes déjà, le
chef de groupe nous remet à l’ordre en nous appelant pour embarquer dans
l’ascenseur. Ah, enfin. On s’y tasse à une dizaine. En trente secondes, nous
voilà enfin au sommet, enfin, presque. Il reste à escalader encore deux
escaliers métalliques, soit un étage pour aboutir au sommet de cette imposante
structure métallique qui semble toute fraîche avec ses poutres gris-pâle. Et,
évidemment, là, le spectacle est d’autant plus captivant que nous sommes le
plus haut. Un vent tiède me gifle la mine et désorganise ma chevelure. On se
croirait dans un film d’Hitchcock avec le suspense en prime, tellement les
instants sont précieux. Un regard vers le bas me plonge un peu dans l’ivresse
du vertige et me laisse pantois sur cette tour lorsque je songe que, dans six
ans, des astronautes la conquerront pour s’engoncer dans leur nouvelle capsule
Orion. A ce moment-là, j’aurai une
pensée émue pour eux.
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- La vidéo en préparation
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- Le centre de contrôle de lancement revu et corrigé
One of the four tower lightning. - Photo : rke |
From above : the corridor fuel ejection. - Photo : rke |
I climbed on the new
tower NASA SLS rocket
at 395 feet !
Eh, we don’t climb this high tower to walk ? 395 feet, it
should give us… thirty floors ! Metal stairways well protected are set on one
side of the base that supports the tower. That square structure is already so
high that you almost oblique head to the sky. It’s used to support the high
tower. Mhhh,
I’d like climb it, no, not climb, ascend quietly. It makes me a good leg. That
reassures me, the tower is, in any, case well bolted to the foundation and that
makes me think, well, an oil-plateform, without petroleum. Here we go ! This
brave lady climbing metal, our footsteps echo on the structure jerky pleasant singing
a few notes. First step, it bifurcates, second, third, fourth .... I get out of
breath little...
Ah, I must go on arrival without seeming too tired. I'm on it, and
fit ! Wow what a view, already. All the space center available to us with
an enchanting panorama with Atlantic on our left and, far away, other buildings
and launch bases… out of sight. A few minutes later, the group leader gives us
the order by calling us to board the elevator. Ah, ouf ! We pile up there
inside as a herd of oxen. In thirty seconds later, we're finally at the summit…
well, almost. It remains still to climb two metal staircases, one to reach the
top floor of this imposing metal structure that seems fresh with pale gray
beams. And obviously there, the show is especially exciting that we are the
highest. A tepid wind blow my mine and disrupts my scalps. It's like a
Hitchcock movie with suspense as a bonus, so the moments are precious. Looking
to immerse myself down a bit in the drunkenness of dizziness.
That left me speechless on this tour when I think that in
six years, a new astronauts will guzzle in their Orion capsule conquer the new
space horizon. At that time, I shall have a thought moved for them.
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