lundi 1 janvier 2018

2018 – la NASA et le CSEM de Neuchâtel à l’assaut des débris spatiaux !

L'emblème de l'expérience SDS.
[Cape Canaveral, Florida, January 1, 2018, rke English below] – Ce n’est pas la 1re fois que je termine l’année aux USA et que j’en recommence une nouvelle. En 1999, lorsque notre astronaute helvétique – Claude Nicolliera réalisé son 4e et dernier vol, avec une sortie dans l’espace, j’avais eu l’occasion de couvrir l’événement pour différents journaux romands dont : le Nouvelliste, Écho Magazine, Le Quotidien Jurassien, le Mensuel de l’industrie MSM, la Revue Polytechnique, etc. J’en profite d’ailleurs pour le remercier de sa fidélité de lecture de ce blog et pour lui souhaiter une année 2018 pleine de ressources spatiales. Evidemment, je remercie tout mon lectorat, des plus jeunes (eh oui, j’en ai !) aux âges les plus renforcés, dont un fidèle parmi les fidèles, mon ancien professeur d’école (lorsque j’étais ado), Michel Girardin. Sans oublier la famille qui me lit parfois pour avoir de mes nouvelles.


Présentation du panneau qui capturera les débris. Image prise
lors du briefing du 14 décembre 2017. - Photo : rke
À propos de nouvelles, je suis finalement resté en Floride et n’ai pas entrepris le voyage en voiture jusqu’au Texas (et retour). J’avais envisagé de visiter ma « petite » cousine Christine Bachmann-Keller, basée à Houston, puis de descendre jusqu’à Boca Chica, à la frontière mexicaine. L’aller-retour m’aurait fait 5'000  km !

La NASA va en capter…
Me voilà donc au cœur du sujet pour ce premier jour de l’an. Qui dit espace, dit exposition aux micrométéorites ou aux débris spatiaux. Un problème crucial dans l’espace. Pour mieux le comprendre, une expérience scientifique a été embarquée dans le cargo CRS-13 de SpaceX, lancé le 15 décembre 2017, le dernier tir depuis Cap Canaveral. À l’intérieur, le capteur d’impact de débris spatiaux (SDS) de la NASA a été calibré et conçu pour mesurer directement l'environnement des débris orbitaux de l'ISS pendant 2 à 3 ans. Ce capteur d'environ un mètre carré est monté à l'extérieur de l'ISS. SDS combine des films minces à double couche, un système de capteur acoustique et de capteur de grille résistif ainsi qu’un arrêt sensoriel.Il s’agit de créer un instrument commercial disponible sur le marché afin d’offrir une excellente capacité de détection et d'enregistrement en temps réel.
Je suis resté en Floride et
j'ai trouvé un nouveau pote astronaute dans un hôtel
de la région où les prix ont quasiment doublés depuis
ce 1er janvier 2018.
« Nous en savons très peu de choses sur les petits débris. Nous pourrons ainsi cartographier jusqu'à environ 5 cm, mais plus petit que cela, il devient difficile de le faire. Donc, en regardant la direction, la masse et la vitesse de tous les impacts de débris spatiaux sur la SDD, nous pourrons mieux caractériser cet environnement, espérons que le marché commercial puisse fonctionner de façon plus sécuritaire dans ce domaine », nous avait déclaré Kirt Costello, directeur du programme scientifique de CRS-13, lors du briefing de NASA/SpaceX le 14 décembre dernier à Cap Canaveral.

… et le CSEM en récupérer d’autres
Dans cette perspective, le CSEM (Centre Suisse d’Électronique et de Microtechnique) à Neuchâtel, travaille sur un projet de recherche de récupération des débris spatiaux (Remove Debris Platform). J’aurai l’occasion de vous en reparler après la parution de l’article dans les magazines Swiss Engineering RTS-STZ (français et allemand) qui paraîtront en février 2018. Deux magazines d’ailleurs édités par Kömedia à Saint-Gall.


2018 – NASA and the Swiss CSEM research center to storm of space debris
The panel attached to the ISS. - Photo :NASA

Kirt Costello during the NASA/SpaceX
briefing on December 14th
in Cap Canaveral. Photo : rke
[Cape Canaveral, Florida, January 1, 2018, rke] – This is not the first time I finish the year in the US and I start a new one. In 1999, when our Swiss astronaut – Claude Nicollier – realized his 4th and last flight, with an EVA in space, I had the opportunity to cover the event for various French-speaking newspapers including: Nouvelliste, Echo Magazine, Le Quotidien Jurassien, le Mensuel de l’industrie MSM, la Revue Polytechnique, etc.
I take this opportunity to thank him for his loyalty reading this blog and wish him a year 2018 full of space resources. Obviously, I thank all my readership, the youngest (yes, I have!) at the most reinforced ages, including a faithful among the faithful, my former school teacher (when I was a teenager), Michel Girardin. Without forgetting the family that reads me sometimes to have news from me.
By the way, I finally stayed in Florida and did not go on the road trip to Texas (and back). I had planned to visit my "little" cousin Christine Bachmann-Keller, based in Houston, and then go down to Boca Chica, on the Mexican border. The round trip would have made me two thousand eight hundred miles!

NASA will capture them…
So regarding space, also concerns exposure to micrometeorites or space debris, too. A crucial problem in space. To better understand it, a scientific experiment was embarked on SpaceX's CRS-13 freighter, launched on December 15, 2017, the last shot from Cape Canaveral. The NASA’s Space Debris Sensor (SDS) is a calibrated impact sensor designed to directly measure the ISS orbital debris environment for 2 to 3 years. This approximately one square meter sensor will be mounted outside the ISS. SDS combines dual-layer thin films, an acoustic sensor system, a resistive grid sensor system, and sensored backstop to create a commercial off-the-shelf-based instrument that provides excellent semi-real-time impact detection and recording capability. The sensor will be delivered in the trunk of the SpaceX cargo spacecraft.
Example of very small debris. Photo : NASA
« We know very little about smaller debris fields. We can map down to about 5 cm, but smaller than that it gets difficult to map. So, looking at the direction, the mass, and the velocity of all of the space debris hits on the SDS will help us better characterize that environment, hopefully so that the commercial market can operate more safely in that arena », told us, Kirt Costello of the Program Science Office, during the NASA/SpaceX briefing on December 14th in Cap Canaveral.

I celebrated New Year's Eve at the
Space View Park & Space Walk ofFame
in Titusville.
- Photo : rke
… and the CSEM get them back other
In this purpose, the CSEM (Swiss Center for Electronics and Microtechnology) is working on a research project for the recovery of a Remove Debris Platform. I will have the opportunity to talk about it again after the publication of the article in Swiss Engineering RTS-STZ magazines (French and German) which will be published in February 2018. Two magazines published by Kömedia in St. Gallen (North East of Swiss).

Aucun commentaire: