Ma première photo avec un appareil à distance. My first remote camera photo. - Photo : rke |
[Cape Canaveral, Florida, April 3, 2018, rke – English below] – Ah, enfin ! Non pas que la fusée ait décollé – elle est partie pile-poile à l’heure (22h30, heure suisse) – mais que j’ai réussi mon coup : prendre une photo à distance avec mon équipement de fortune. Mon bon vieux boîtier Canon 40D d’il y a dix ans a bien résisté au souffle provoqué par l’échappement des moteurs de la fusée. De type « Merlin », ces propulseurs sont alimentés par ce qu’on appelle un propergol cryogénique (oxygène liquide à -183 degrés C.) LOX et le RP-1 (Refined Propellant 1), du Kérosène raffiné. C’est ce qui fait la caractéristique (mais pas seulement) du succès de SpaceX qui associe les techniques éprouvées de l’oxygène liquide à celles de ce kérosène de souche russe. Comme l’explique dans la news de ce blog, mon confrère Bruno Stanek : « Leur technologie, qui démontre qu’un moteur de Methane-LOX sous-congelé peut atteindre l'orbite terrestre en une seule étape, devient possible. » - Cliquez ici
La fusée Falcon est au loin entre les deux bâtiments. - Photo : Andrea Conigli |
Des rafales d'"eau"
Du coup, lors du décollage, une sorte de pluie ou des rafales d’"eau" balaie le site de lancement où nos appareils doivent justement être protégés, d’où les gouttes sur mon objectif. Posé à environ 100 m de la fusée, nos appareils doivent aussi tenir compte du souffle, mais moins qu’on s’imagine de fait que les « flammes » de la combustion s’échappent de côté et non en face des appareils.
Du coup, lors du décollage, une sorte de pluie ou des rafales d’"eau" balaie le site de lancement où nos appareils doivent justement être protégés, d’où les gouttes sur mon objectif. Posé à environ 100 m de la fusée, nos appareils doivent aussi tenir compte du souffle, mais moins qu’on s’imagine de fait que les « flammes » de la combustion s’échappent de côté et non en face des appareils.
Des collègues américains. - Photo : rke |
Par rapport au décollage de la mission précédente CRS-13 du mois de décembre (cliquez ici) où je me suis rendu sur le toit du VAB, j’ai cette fois-ci eu l’occasion d’aller sur la route en face de la tour (à 5 km) à vol d’oiseau, sur la fameuse NASA Causeway. Pourquoi ? Parce que dans le bus, qui mène du centre de presse au bâtiment en question (à peine à 500 mètres), il n’y avait plus de place. Normal, j’étais le dernier à monter à bord. Du coup, le responsable du coin m’a dit : « Oh, Roland, désolé, le bus est bourré ! » (Sous-entendu, plein, pas plein-plein). Mais, oh chance (!), on m’a escorté seul avec un autre photographe jusque sur la fameuse Causeway. Un privilège, puisque les autres gars se sont coltiné le gros bus. Hi, hi, hi.
Sur place, avec le soleil de dos, malgré un temps pas trop humide et une température supportable (26 degrés C.) la vision était davantage limpide au sol qu’en hauteur. Un décollage devenu de la routine pour SpaceX mais une dose concentrée d’adrénaline à chaque fois pour moi. C’était mon 24elancement sur site et mon premier « photo-shoot » à distance. Je reviendrai sur site avec deux appareils au pied de la tour !
More high. - Photo : rke |
From the Remote Camera. - Photo : rke |
Mixed with a fine refined oil, a breath of oxygen blew on our devices. Falcon 9 has majestically flew away
Yeah, utterly! No, I say completely, not only because the rocket liftoff – It was on time (4:30 pm ET) – but that I did well my shoot: take a remote photo with my makeshift equipment. My good old Canon 40D of ten years ago has withstood the blast caused by the escape of the rocket engines. Manufacturing of "Merlin" type, these engines are powered by what is called a cryogenic propellant (liquid oxygen at -298 F.) LOX and RP-1 (Refined Propellant 1), refined kerosene. This is the characteristic (but not only) of the success of SpaceX which combines the proven techniques of liquid oxygen with those of this kerosene of Russian stock. As explained in the news of this blog, my colleague Bruno Stanek: "Their technology of a sub-frozen methane-LOX-engine is progressed to the point, where reaching Earth orbit on a single stage becomes feasible. This makes further breakthroughs much easier: second stages are built like orbiters, make payload fairings obsolete, can be refueled in Earth orbit and can fly to either the Moon or Mars with just more or less fuel.” – Click here
So, during takeoff, a kind of rain or bursts of water sweeps the launch site where our devices must be protected, where the drops on my lens. Positioned about 100 m from the rocket, our devices must also take into account the breath, but less than we imagine in fact that the "flames" of combustion escape from the side and not in front of the aircraft.
Better view from Causeway than VAB
My colleague Andrea Conigli from ESTEC Erasmus Centre. - Photo : rke |
Compared to the takeoff of the previous CRS-13 mission in December (click here) where I went to the VAB roof, this time I had the opportunity to go on the road in front of the tower (3 miles), on the famous NASA Causeway. Why? Because in the bus, which leads from the press center to the VAB (300 feet), there was no more seat. Of course, I was the last reporter to board. So, the KSC manager told me, "Oh, Roland, sorry, the bus is bombed out! Not like a bomb obviously. So, I was escorted alone with another photographer to the famous Causeway. A privilege, because the other guys had to use a big bang bus. Hi, hi, hi.
On site, with the sun of back, despite weather not too wet and a temperature bearable, the vision was clearer on the ground than in height. A launch than has become routine for SpaceX. But it was a concentrated dose of adrenaline every time for me. It was my 24th launch on site and my first remote "photo-shoot". At the foot of the tower, I'll be back on site with two cameras!
Photo from Causeway : rke |
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