Des contrôleurs peu dérangés par notre présence (au fond) |
[ Houston, June 17th 2011, rke ] – Dans la salle de contrôle de mission de la navette, au cœur même des opérations, l’ambiance, pendant les heures tests du vol, est plutôt flegmatique, mais dotée d’une assurance qui donne envie d’avoir. Des ingénieurs aptes à réagir sans stress dans la plus grande pondération, voir un humour sans exubérance. Après cette mission-test réussie, c’est avec émotion que ce personnel exceptionnel se détend. C’est quand même la dernière importante simulation avant le grand départ d’Atlantis le 8 juillet. Le dernier exercice pour certains. Après, il n’y aura plus de missions habituées. Déçu ? « Pas trop, car j’ai quand même mon job qui continue dans la salle de contrôle de la station spatiale internationale ISS », reconnaît Aaron Frith, l’un des ingénieurs installés au pupitre qui coordonne et vérifie le fonctionnement des ordinateurs du centre de contrôle. Bien que le nouveau challenge de la NASA de collaborer avec le secteur privé, tout en abandonnant la reconquête de la Lune, lui convient, il aurait souhaité quand même y retourner… sur notre satellite : « D’abord la Lune, ensuite Mars, aurait été pour moi la solution la plus judicieuse à long terme ».
Oui, c'est moi dans l'ancien centre de contrôle des vols Apollo. Un privilège et une fierté d'être assis là. [Photo (c) : Barnaby Green - Sky News] |
A peine a-t-elle terminé cette partie de contrôles, Jenny R. Gruber, est soulagée que la mission-test du jour se soit bien déroulée. Plus nuancée, elle estime que le secteur privé offre d’autres opportunités de développement du programme spatial tout en laissant de la marge de manœuvre à la NASA pour la recherche. « C’est vrai qu’avec un autre grand objectif à atteindre et bien défini, cela redynamiserait le secteur spatial », reconnait-elle. Moi aussi. (à suivre)
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NASA/STS 135 - mission controllers : with them and for them
After a half-day of tests, relax ! |
No sooner had she finished this part of controls, Jenny R. Gruber is relieved that this mission-test for the day is a succes. More nuanced, she believes that the private sector offers more opportunities for development of the space program while allowing the flexibility to NASA for research. « It is true that with another great goal and well defined, it revitalize the space sector » she admits. Mee, too. (following)
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