La troisième fusée privée (Falcon 9 / Dragon CRS2) s'envole de l'US Air Force Base le 1er mars 2013 à 10h10 (locale), 16h10 (heure suisse). - Photo : rke |
[ Cape Canaveral, FLA, March 1St, 2013 © rke, english below ] - Vu de nuit, sur le VAB, ce fut déjà
saisissant le 22 mai 2012 (cliquez
ici). Mais, un lancement de jour, c’est encore plus impressionnant parce
que tout l’horizon est visible. Comme d’habitude, j’ai donc eu l’occasion
d’assister à ce somptueux décollage le plus haut possible. D’emblée, ce qui
étonne, c’est la petitesse de la fusée par rapport à ses grosses tours anti
foudre. De si loin, on a la distingue à peine. Sur ce toit tout plat du
bâtiment d’assemble, on a eu un coup de froid de 60 degrés, F. 15 degrés C.,
brrr…. Mais j’étais évidemment plutôt gêné par la brise que par la température.
Je suis, heu..reux (!), car, je n’ai enfin pas eu à faire avec ces damnés
moustiques qui m’aiment.
Photo : rke |
Je ne me laisserai donc jamais assez de vous raconter ces
péripéties de décollage. Avec l’habitude, on connaît les petits trucs à avoir.
Il faut dire que j’ai plus de mal à photographier une fusée qui démarre
lentement qu’un cheval qui galope. C’est une question de réglage de l’appareil
à photo. Je n’ai encore pas trouvé la combine. De toute façon, il faut un
trépied. Mais je ne vous révèlerai pas la recette. Juste un truc, il faut quelque
part régler le boîtier en mode automatique, surtout la nuit, car il y a de très
fortes variations de luminosité.
Mais en ce 1er mars, le ciel, avec son plafond de
nuages clairsemés, reste quelque peu voilé, ce qui ne devrait guère faciliter
les réglages. Le temps de peaufiner notre matériel, nous voilà enfin à quelques
secondes avant le départ. Nous n’avons pas d’infos sur ce qui peut se passer.
Sauf via le haut-parleur du téléphone de notre accompagnatrice qui nous renvoie
les derniers mots du compte à rebours.
Silence total… seuls les cliquetis de nos appareils photo crépitent
dans les airs alors que Falcon 9 s’envoie en l’air. Et ce n’est qu’à partir
d’une dizaine de secondes que le bruit du décolletage nous revient aux oreilles
avec un très léger tremblement – dû aux vibrassions – ressenti sur le toit du
VAB à 160 m de hauteur.
A la voir filer comme ça, on croirait voir un missile
décoller tellement la fusée est effilée. Avec, à son bout, une capsule bien
arrondie, habitable, mais vide pour la circonstance. Un deuxième vol privé
parfaitement maîtrisé.
- Vidéo : à suivre (following)
Photo : rke |
The chills of a small Swiss on the VAB
Seen at night, on the VAB, it was already seizing on May 22,
2012 (click
here). But it’s still more spectacular at a launch during the day because
the whole horizon emerges. As usual, I had the opportunity to attend the magnificent
launch as high as possible.
First of all, this is surprising is the smallness of the
rocket relative to its anti lightning towers. So far, there has hardly
distinguishable. Any dish on the roof of the VAB, it was a cold 60 degrees F.
Brrr… for a Floridian but natural for a small Swiss. I was obviously rather
embarrassed by the wind than by temperature. And I’m happy because I didn’t
have to do with these damned mosquitoes, that mosquitoes like me.
So I will not be enough to tell you the vicissitudes of
takeoff. With practice, we know the tricks to have. I must say that I have more
trouble shoot a rocket that starts slowly a jumping horse. It’s a matter of right
combination. I still not have found the trick. But I don’t reveal it. Anyway, you
need a tripod. Just one thing, we must solve the « body » somewhere
in automatic mode, especially at night, because there are great variations in
brightness.
So, on March 1, the sky, with its sparse cloud cover,
remains somewhat veiled, which is unlikely to facilitate adjustment. Time to
refine our equipment, we are finally a few seconds before the start. We had no
information on what may happen. Except via the speaker phone our attendant who
reminds us the last words of the countdown.
Silence ... only the rattling of our cameras crackle in the
air while Falcon 9 is sent into the sky. And it was only a dozen seconds of
turning the noise is back ears with a very slight tremor - due to vibrassions -
felt on the roof of the VAB.
To see running Falcon like that, you'd see a missile off so
the rocket is tapered. With, on the top, a well living capsule, empty of
astronauts for the circumstance. A second private flight perfectly controlled.
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