samedi 6 décembre 2014

Sur le toit du VAB : un décollage majestueux qui vibre sous nos pieds


Un décollage silencieux, puis craquelant après quelques secondes. 
Idem pout Orion ici. - Photo : rke
Non, ce n'est pas la vraie fusée
SLS, mais une marquise en plastique
gonflée sur le tarmac du centre de presse.
- Photo : rke
[Cap Canaveral, December 5th, 2014, NASA VAB (rke), english below] –  Oui, ce fut impressionnant, pour répondre à l’un de mes fidèles lecteurs de ce blog, le général Marc Alban, président de l’Institut européen du tourisme spatial (IETS). « Elle est bien partie et elle a attendu que tu sois prêt ! », constate un collègue et ami journaliste, Pierre Schoeffel, de Keyboost Marketing, faisant référence à mon aventure extravagante dans le VAB.  Je dirais plutôt que le spectacle est plutôt majestueux. Dans le sens que, à 160 mètres au-dessus du sol, sur le toit du VAB, on a une vue panoramique saisissante. La fusée paraît loin malgré que nous soyons près, soit 5 km. La nuit, l’engin est nettement visible à l’œil nu, mais le jour la fusée se perd un peu dans la brume, surtout matinale. L’ensemble du panorama, avec les couleurs d’un ciel pourpre, donne la sensation d’admirer un tableau. Perchés à cette hauteur, nous n’avions pas, cette fois-ci, une vue en face de Delta-Orion, mais de profil sans distinguer les trois boosters.  De plus, les deux tours anti-foudre de l fusée nous gênaient un peu. De là-haut, on a l’impression d’être coupé du monde.
Salut à toutes et à tous ! Derrière moi, le compte à rebours...
Photo : Sylvain Belair
Il n’y a pas d’accès Wifi. Seule une connexion GSM est possible, ce qui n’a pas été mon cas. J’ai donc écouté le déroulement du compte à rebours sur le Natel du voisin… Américain. Cependant, l’attention ne se focalise non pas seulement sur le déroulement des opérations, mais aussi, et surtout sur les réglages de nos appareils photos et nos caméras vidéo. De sorte que, quelques secondes avant le décollage, c’est le silence total. Si les flammes sont perceptibles parfaitement à l’œil nu trois secondes avant que la fusée se soulève, il n’est est pas de même du son qui nous parvient environ dix secondes plus tard lorsque l’engin est presque sous les nuages, des nuages d’ailleurs bas pour ce vol.
Lorsque la fusée monte, on se croirait un peu comme dans un rêve… au ralenti. Et lorsque le bruit du décollage nous parvient, c’est là qu’on est vraiment impressionné du vrombissement de la fusée, une sorte de pétarades du 1er août condensées qui crépitent, mais qui ne gênent pas du tout l’ouïe. Et le spectacle est d’autant plus saisissant lorsque le sol du toit du VAB vibre, un léger tremblement agréable qui dure une dizaine de secondes. Dommage du peu. Même si, à l’œil nu, le décollage n’a duré qu’une trentaine de secondes, après tous les déboires qu’on a eus d’attendre, on en ressent un sentiment de bien-être, sorte de devoir accompli. Pour nous, reporters, ou pour la NASA.
2h31 après le lancement. Photo : Gerard van de Haar

On VAB roof :  a vibrant majestic lift-off under our feet
Under the clouds. - Photo : rke
Yeah, It was an impressive takeoff, to answer one of my faithful readers of this blog, the General Marc Alban, President of the European institute of space tourism (IETS). « The rocket is on a right way, and expected you to be ready ! », says a friend journalist, Pierre Schoeffel of Keyboost Marketing, referring to my extravagant adventure in the VAB. I would say that the show is quite majestic because at 525 feet above ground, on the roof of the VAB was a striking panoramic view. At night, the vehicle is clearly visible directly, but the day the rocket loses a little in the haze, especially in the morning. The entire panorama, with the colors of a purple sky, gives the feeling of admiring a painting. Etablished at this height, we did not an opposite of Delta-Orion, but with a profile side, without distinguishing the three boosters, And so, the two anti-lightning of the rocket bothered us a bit.
So high, we have a feleing of being out of touch. There is no WiFi. Only a GSM connection is possible, which was not my case. So I listened to the progress of the countdown on the « handy phone » neighbor ... an American reporter.
However, our  focus is not  not only concentrated on the conduct of operations, but also and above on all the settings of our lenses and our cameras. So, a few seconds before takeoff, it’s total moment of sileces. If the rocket flames are perfectly visible from our eyes three seconds before the rocket lifts, it’s not the same case with the sound that reaches us about ten seconds later when the machine is almost under the clouds ; clouds besides low for this flight.
When the rocket goes up, it feels like a bit dream... in slow motion. And when the noise reaches us off, that's when we really impressed with the roar of the rocket, a kind of backfires of 1st August, the national holiday of Switzerland.
The noice is condensed crackling don’t interfere at all hearing. And the show is all the more striking when the the floor of the VAB roof vibrates, a light pleasant tremor that lasts about ten seconds.  We sorry that it doesn’t last longer.Although directly seen, the lasted take-off only thirty seconds after all the mishaps we had to wait, we feel a sense of well being, a kind of accomplishment. For us, reporters, or for NASA.
2 hours 33 minutes after the launch. - Photo : Gerard van Haar 

20 hours before lift-off. - Photo : Sylvain Belair

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