Un décollage silencieux, puis craquelant après quelques secondes. |
Idem pout Orion ici. - Photo : rke |
Non, ce n'est pas la vraie fusée SLS, mais une marquise en plastique gonflée sur le tarmac du centre de presse. - Photo : rke |
[Cap Canaveral, December
5th, 2014, NASA VAB (rke),
english below] – Oui, ce fut
impressionnant, pour répondre à l’un de mes fidèles lecteurs de ce blog, le
général Marc Alban, président de l’Institut
européen du tourisme spatial (IETS). « Elle est bien partie et elle a
attendu que tu sois prêt ! », constate un collègue et ami journaliste,
Pierre Schoeffel, de Keyboost Marketing, faisant
référence à mon aventure
extravagante dans le VAB. Je dirais
plutôt que le spectacle est plutôt majestueux. Dans le sens que, à 160 mètres au-dessus
du sol, sur le toit du VAB, on a une vue panoramique saisissante. La fusée
paraît loin malgré que nous soyons près, soit 5 km. La nuit, l’engin est
nettement visible à l’œil nu, mais le jour la fusée se perd un peu dans la
brume, surtout matinale. L’ensemble du panorama, avec les couleurs d’un ciel
pourpre, donne la sensation d’admirer un tableau. Perchés à cette hauteur, nous
n’avions pas, cette fois-ci, une vue en face de Delta-Orion, mais de profil
sans distinguer les trois boosters. De
plus, les deux tours anti-foudre de l fusée nous gênaient un
peu. De là-haut, on a l’impression d’être coupé du monde.
Salut à toutes et à tous ! Derrière moi, le compte à rebours... Photo : Sylvain Belair |
Il n’y a pas d’accès
Wifi. Seule une connexion GSM est possible, ce qui n’a pas été mon cas. J’ai
donc écouté le déroulement du compte à rebours sur le Natel du voisin…
Américain. Cependant, l’attention ne se focalise non pas seulement sur le
déroulement des opérations, mais aussi, et surtout sur les réglages de nos
appareils photos et nos caméras vidéo. De sorte que, quelques secondes avant le
décollage, c’est le silence total. Si les flammes sont perceptibles
parfaitement à l’œil nu trois secondes avant que la fusée se soulève, il n’est
est pas de même du son qui nous parvient environ dix secondes plus tard lorsque
l’engin est presque sous les nuages, des nuages d’ailleurs bas pour ce vol.
Lorsque la fusée
monte, on se croirait un peu comme dans un rêve… au ralenti. Et lorsque le
bruit du décollage nous parvient, c’est là qu’on est vraiment impressionné du
vrombissement de la fusée, une sorte de pétarades du 1er août
condensées qui crépitent, mais qui ne gênent pas du tout l’ouïe. Et le
spectacle est d’autant plus saisissant lorsque le sol du toit du VAB vibre, un
léger tremblement agréable qui dure une dizaine de secondes. Dommage du peu. Même
si, à l’œil nu, le décollage n’a duré qu’une trentaine de secondes, après tous
les déboires qu’on a eus d’attendre, on en ressent un sentiment de bien-être,
sorte de devoir accompli. Pour nous, reporters, ou pour la NASA.
2h31 après le lancement. Photo : Gerard van de Haar |
On VAB roof : a vibrant majestic lift-off under our feet
Under the clouds. - Photo : rke |
Yeah, It was an
impressive takeoff, to answer one of my faithful readers of this blog, the
General Marc Alban, President of the European
institute of space tourism (IETS). « The rocket is on a right way, and
expected you to be ready ! », says a friend journalist, Pierre Schoeffel
of Keyboost Marketing, referring to my extravagant
adventure in the VAB. I would say that the show is quite majestic because
at 525 feet above ground, on the roof of the VAB was a striking panoramic view.
At night, the vehicle is clearly visible directly, but the day the rocket loses
a little in the haze, especially in the morning. The entire panorama, with the
colors of a purple sky, gives the feeling of admiring a painting. Etablished at
this height, we did not an opposite of Delta-Orion, but with a profile side, without
distinguishing the three boosters, And so, the two anti-lightning of
the rocket bothered us a bit.
So high, we have a
feleing of being out of touch. There is no WiFi. Only a GSM connection is
possible, which was not my case. So I listened to the progress of the countdown
on the « handy phone » neighbor ... an American reporter.
However, our focus is not not only concentrated on the conduct of
operations, but also and above on all the settings of our lenses and our
cameras. So, a few seconds before takeoff, it’s total moment of sileces. If the
rocket flames are perfectly visible from our eyes three seconds before the
rocket lifts, it’s not the same case with the sound that reaches us about ten
seconds later when the machine is almost under the clouds ; clouds besides
low for this flight.
When the rocket goes
up, it feels like a bit dream... in slow motion. And when the noise reaches us
off, that's when we really impressed with the roar of the rocket, a kind of
backfires of 1st August, the national holiday of Switzerland.
The noice is condensed
crackling don’t interfere at all hearing. And the show is all the more striking
when the the floor of the VAB roof vibrates, a light pleasant tremor that lasts
about ten seconds. We sorry that it doesn’t
last longer.Although directly
seen, the lasted take-off only thirty seconds after all the mishaps we had to
wait, we feel a sense of well being, a kind of accomplishment. For us,
reporters, or for NASA.
2 hours 33 minutes after the launch. - Photo : Gerard van Haar |
20 hours before lift-off. - Photo : Sylvain Belair |
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