samedi 14 novembre 2015

Swiss Apollo : la race l(ac)unaire


Autour de Lukas Viglietti (au centre), qui sont-ils ? - Photos : rke
Buzz Aldrin explique l'importance de conquérir Mars
plutôt que de retourner sur la Lune. 
[Geneva, Switzerland, November 12, 2015 (rke), english below] –  Salut à toutes et à tous ! Non, je ne suis pas en Amérique, en tous cas pas encore. Je profite de l’occasion pour prendre la plume, car ce vendredi 13 novembre (tiens, un 13 !), se tient un « ébouriffant » (terme de mon collègue Raphaël Pomey, du Matin) spectacle sur la conquête lunaire, The Moon Race, organisé par la société Swiss Apollo (récemment association). L’événement est de taille, effectivement, puisque, d’une part, il se déroule au SwissTech Convention Center de L’EPFL. D’autre part, trois astronautes y sont invités et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Buzz Aldrin, 2e homme sur la Lune avec Apollo 11 (21 juillet 1969), Alexei Leonov, premier humain à en sortie extravéhiculaire (hors de sa cabine Voskhod 2, le 18 mars 1965) et bien sûr notre quadruple marathonien suisse circumterrestre, Claude Nicollier (Shuttle STS 46, STS 61, STS 75, STS 103) : Rien que ça !
Seulement voilà. Lors de la conférence de presse de ce jeudi 12 novembre, j’ai été frustré. Oh, non pas que le décor fut médiocre, loin de là. Dans ce somptueux hôtel Le Richemond (qui ne paie pas de mine de l’extérieur), à la fois riche et convivial, quasi familial, mais un 5 étoiles tout de même, je m’attendais d’assister à une conférence digne d’un grand événement. Hélas, rien de tout ça. D’abord, voilà nos hôtes arrivés à l’improviste dans un recoin de la scène. "Profitez de faire des photos", nous a-t-on dit. Un peu coincés entre les chaises, le panneau de présentation et un modèle de scaphandre lunaire, nous voilà donc, paparazzis bien aimés, affalés sur ces invités. Bon, d’accord, nous ne sommes pas très avenants, mais quand même. Comparaison n’est pas raison. 
Lui a trouvé la combine pour les capturer, ces héros.
Après le long speech de présentation de Swiss Apollo, sur les tenants et aboutissants de la soirée (qu’on connaissait par ailleurs déjà en gros), Lukas Viglietti, son chef d’orchestre, a présenté un film succinct avec des images de la conquête lunaire la plupart recréées en mode numérique. Et paf ! Pas de son ! Deuxième film, et repaf ! Toujours pas de son. Ou alors, très faible écoute. Bon, nous sommes dans une petite salle.
Finalement, c’est Claude Nicollier qui donne la parle aux héros, rappelant, en toute modestie que lui n’est qu’un « exécutant de l’espace ».
Puis, place aux questions. Une seule question par intervenant. Que l’envie nous tenaille d’en savoir ! Mais on est vite pris de court. Les orateurs doivent partir. Un avion à prendre ? Non, une agape dans une salle juste à côté. Les organisateurs nous remercient de bien reporter l’événement dans la presse. Pour la petite histoire, le banquet en question a coûté la bagatelle de 450 francs par personne en compagnie des héros. En compagnie ? C’est à peine si les invités ont pu les approcher. Alors, un "Moon Race" pour qui ?

Swiss Apollo : the « Moon Race » for who ?
Many journalists, but many disappointed. - Photo : rke
Alexeï Leonov. Encore fringant !
Hey ! How are you ? I'm not in America…. at least not yet. I take this opportunity to write from Switzerland because this Friday, November 13 (oh, a 13 !), an awe-inspiring spectacle is organised by the Swiss Apollo society (formerly an association) at SwissTech Convention Center EPFL in Lausanne. More over, three astronauts are invited : Buzz Aldrin, the second man on the Moon with Apollo 11 (July 21, 1969), Alexei Leonov, the first human spacewalking (EVA over his Voskhod 2 cab, March 18, 1965) and, of course, our four Swiss marathon runner-Earth, Claude Nicollier (Shuttle STS 46, STS 61, STS 75, STS 103). So… but, I’m frustrated about the press conference told this Thursday, November 12. Oh, not because the decor was mediocre. Far from that. In this sumptuous hotel Le Richemond (Who does not look like much from the outside), both rich and friendly, almost family (but still a 5-star), I expected to attend a conference worthy of a great event.
Unfortunately, nothing like that ! First of all, suddenly, our guests arrived unexpectedly in a corner of the scene. « 
Claude Nicollier a su déclencher les sourires. Lui. 
Enjoy taking photos ! » we did they say. A bit stuck between chairs, the presentation pane and a lunar spacesuit model, here we are, beloved paparazzi sprawled on these guests. Well, okay, we're not very engaging, but still. Comparison is not reason. After the long Swiss Apollo presentation speech about the event (also already knew otherwise roughly), Lukas Viglietti, its president, presented a short film with images of the lunar conquest. Most recreated digitally. And bang ! No sound ! Second film, and re…bang ! Still no sound. Or, listening very low. Well, we are in a small room.
Finally, Claude Nicollier gives voice to our heroes recalling that he is only a « running on space ». Then, come up questions. Only one per journalist. And there, the desire to know more squeezed us. But we quickly caught short. The heros and the organizers should leave. To take a plane ? No, just an agape in another room. The organizers thank us for postpone the event in the media. Between us, the banquet in question has cost a whopping of 450 Swiss francs to be in company with the heroes. In company ? It was hardly the guests could approach them... A "Moon Race" for whom ?
And here, before the conference, how to shoot heroes ?



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